Le prix « Acanthe, bâtir plus sûr » remis à l’Ehpad de Quimper

L’Ehpad (Établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) Le roi Gradlon, à Quimper (Finistère), dont la construction avait débuté en octobre 2019, a accueilli ses premiers résidents en juin 2023. Un lieu de vie d’une capacité de 141 places, où se relayent aujourd’hui 90 professionnels pour la prise en charge des résidents.

Le prix « Acanthe, bâtir plus sûr », a été remis par la Carsat (Caisse d’assurance retraite et de la santé au travail) Bretagne le 16 avril dernier à l’Ehpad, à son gestionnaire le Centre intercommunal d’action sociale (CIAS) de Quimper Bretagne Occidentale ainsi qu’à l’Office public d’aménagement et de construction (Opac) de Quimper-Cornouaille, le maître d’ouvrage. Il récompense la prise en compte des risques professionnels et des conditions de travail dès la conception du projet avec des mesures de prévention techniques et organisationnelles plus abouties, plus efficaces voire innovantes.

« En tant que maître d’ouvrage, notre objectif était d’intégrer la prévention des risques et la sécurité des personnes sur le chantier dès la conception du bâtiment, précise Fabien Kerc’hrom, conducteur de travaux de l’Opac Quimper-Cornouaille. Nous avons ainsi disposé deux grues de chaque côté des ailes du bâtiment, en zone centrale, pour acheminer les matériaux nécessaires aux travaux via des plates-formes installées à chacun des quatre niveaux avec, en relais, des transpalettes électriques pour éviter aux compagnons du chantier le port de charges lourdes. Les grues nous ont servi également pour les cabines des salles de bain, des éléments prêts à installer mais lourds et imposants qu’il aurait été difficile de mettre en place autrement. Ces différentes actions ont été des solutions pertinentes pour prévenir les troubles musculo-squelettiques (TMS). »

Autre point essentiel en matière de prévention sur le chantier, la mise en place d’un échafaudage mutualisé sur toute la hauteur de l’atrium et entouré de garde-corps à chaque niveau pour sécuriser les interventions des différents corps de métiers (plaquistes, jointoyeurs, menuisiers, électriciens, peintres…). « Il est resté en place pendant environ deux mois et demi : c’était un équipement indispensable pour limiter le risque de chute et permettre à chacun de travailler dans de bonnes conditions », souligne le conducteur de travaux.

En outre, comme prévu dans l’offre de départ avec l’ascensoriste, un monte-charge a pu être mis en service dès la mise hors d’eau/hors d’air du bâtiment pour, là encore, limiter le port de charges lourdes et les déplacements fatigants.