L’OPPBTP s’implique dans les travaux sous tension sur les installations électriques

Le ministère du Travail a choisi d’exiger en 2016, pour les salariés réalisant des travaux sous tensions, une habilitation électrique spécifique après une formation dans un organisme de formation aux travaux sous tension agréé par le ministère du Travail. Trois domaines de travaux sous tension sont concernés :

• Batteries de traction véhicules et engins.
• Installations industrielles et tertiaires.
• Batteries stationnaires.

Pour mettre en place cette exigence, le ministère a créé par arrêté l’Organisme des travaux sous tension sur les installations électriques (ORG TST-IE) dont le rôle est de concevoir les outils et piloter l’agrément des organismes de formation. Cet organisme est une association loi 1901. L’OPPBTP, qui a une expertise dans ces métiers, a joué un rôle important pour la création des outils, le pilotage des audits et l’animation de la communauté d’auditeurs.

À ce jour 73 organismes ont un agrément pour former aux travaux sous tension sur au moins un des domaines, et 5 000 stagiaires sont formés chaque année. L’ORG TST-IE réalise chaque année plus de 45 audits de site de formation, anime les commissions d’experts et présente les dossiers techniques au Conseil d’orientation des conditions de travail (Coct) de la Commission spécialisée n° 3 de la DGT.

Un site internet a également été conçu pour faire connaître l’organisme et informer les entreprises et les organismes de formation qui veulent entrer dans le dispositif.

Accéder au site de l’ORG TST IE

En complément de ces actions, l’OPPBTP a piloté, en 2022, le groupe de travail pour la révision des normes TST qui définissent les modes opératoires à respecter. Ces normes révisées et d’application obligatoire ont été publiées par l’Afnor en février dernier.