Artisanat du bâtiment : les signaux toujours au vert malgré les impacts de la crise sanitaire
La croissance sera au rendez-vous en 2022 affirme la Capeb, par la voix de son président Jean-Christophe Repon. Mais la prudence s’impose en raison de la hausse des coûts et des difficultés d’approvisionnement des entreprises.
Date de mise à jour : 31 janv. 2022
Auteur : Fabienne Leroy
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La note de conjoncture de la Capeb présentée à la presse a de quoi réjouir son président Jean-Christophe Repon. Ce dernier constate que l’année 2021 s’est achevée sur une note très positive pour le secteur de l’artisanat du bâtiment avec une activité supérieure de 2,5 % en volume à celle connue en 2019. Si l’on se réfère à l’année 2020, marquée par un recul de 9 % (vs 2019), la croissance annuelle enregistrée en 2021 s’élève à 12,5 %
Le secteur de l’entretien-amélioration tire en effet l’activité, et notamment les travaux d’amélioration de la performance énergétique soutenus par MaPrimeRénov. Ils sont en hausse de 4 % pour le dernier trimestre 2021 et de 14 % en volume.
Toujours des difficultés d’approvisionnement de matériaux
Certes, la prudence est de mise puisque la crise sanitaire a désorganisé l’activité des entreprises. Outre les tensions sur l’emploi dues au fort redémarrage de l’activité, les artisans doivent faire face à des difficultés d’approvisionnement du matériel et des matériaux (avec des délais allongés) et des hausses de prix conséquentes en ce début d’année.
En dépit de ces bémols, la Capeb parie sur une croissance de l’activité entre 2 et 3 % pour l’année 2022. En effet, la réserve de travaux à réaliser demeure importante, selon l’organisation professionnelle, en raison d’un flux de commande des particuliers toujours très soutenu. Les aides publiques à la rénovation devraient également jouer un rôle important.
« Malgré cela, de très nombreuses incertitudes demeurent et pèsent sur le moral des chefs d’entreprise, au bord du burn-out, auxquelles s’ajoutent la période électorale et l’évolution de la crise sanitaire », termine Jean-Christophe Repon.