La Capeb anticipe une croissance atone sur l’année 2023

La Capeb a présenté son bilan de l’année 2022 et ses prévisions pour 2023. Ainsi, en 2022, l’activité est restée dynamique avec une hausse de 2,4 % en volume. Elle demeure largement inférieure à celle de 2021, qui avait connu une croissance post-covid exceptionnelle (+ 12,5 %).

La Capeb relève d’ailleurs que l’activité n’a cessé de décroître tout au long de 2022, passant de + 3,5 % au premier trimestre à + 1 % au quatrième trimestre. « Cette tendance est observable dans toutes les régions de France et pour tous les corps de métier », relève la confédération. Ce sont surtout les travaux de rénovation qui ont tiré la croissance tout au long de l’année (+2,5 %), alors que le neuf (+1,9 %) a été impacté par la baisse des mises en chantier.

L'année 2023 s’annonce pleine d’incertitudes et d’inquiétudes estime la confédération, qui n’annonce pas une perspective clairement chiffrée dans son communiqué officiel. Le président de la Capeb, Jean-Christophe Repon, a toutefois estimé que le ralentissement pourrait osciller entre -0,5 % et + 0,5 %. La poursuite de l’inflation et la hausse des prix de l’énergie devraient, en effet, accélérer la baisse des demandes de travaux, notamment des particuliers.

Selon la note de conjoncture de la Capeb, les entreprises rapportant des besoins de trésorerie sont plus nombreuses (22 %), le solde d’opinion sur l’évolution des marges se dégrade de nouveau (s’établissant à -42 points), et les défaillances accélèrent sur un an, au troisième trimestre 2022 (+ 42,3 %).

Ce ralentissement se poursuit d’ailleurs en ce début d’année 2023, relève la capeb, qui « anticipe une croissance probablement atone en conséquence du contexte dégradé. »