Une méthode de calcul des coûts liés aux mauvaises conditions de travail
Les conditions de travail dégradées ont un coût. L'Anact publie un guide pour aider les entreprises à l'estimer et à identifier le bénéfice à agir en prévention.
Date de mise à jour : 9 juil. 2019
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Absentéisme, turn-over, accidents et maladies professionnelles affectent les organisations et engendrent des coûts. Pour aider les entreprises à mesurer l’impact financier de ces phénomènes, le réseau Anact-Aract publie le guide « Diagnostic Perfécosanté » .
« Il ne s’agit pas de faire un calcul précis, souligne l’Anact, mais de réaliser une estimation globale relativement rapide et à partir de données facilement accessibles ». Ces éléments sont par exemple : les montants versés au titre du maintien de salaire, le taux de cotisation AT-MP, les coûts liés au remplacement des salariés absents… Un chiffrage qui est susceptible de fournir des arguments aux décideurs pour agir en faveur de la santé au travail.
La méthode détaillée dans le guide propose de traduire les coûts en équivalents temps plein, c'est-à-dire en nombre de personnes à temps complet que l'entreprise pourrait embaucher avec la somme des coûts liés aux perturbations. Pour l’Anact, le chiffrage obtenu est une première approche pour ouvrir la discussion et identifier des marges de manœuvre en matière de prévention et de santé au travail.