Les échafaudages volants, ou plates-formes suspendues, doivent-ils être vérifiés à chaque déplacement sur un même immeuble ?
Lorsque les plates-formes suspendues sont déplacées, sans démontage, le long du même immeuble et sans changement de configuration, l’arrêté du 1er mars 2004 prévoit qu’elles fassent l’objet d’une vérification de remise en service, à l’exception des épreuves statiques et dynamiques. Les plates-formes suspendues doivent néanmoins avoir fait l’objet d’une première vérification de remise en service complète, et les conditions d’appui doivent avoir été vérifiées.
Pour mémoire, lors du montage initial de la plate-forme suspendue, la vérification de mise en service comprend :
- un examen d’adéquation ;
- un examen de montage et d’installation ;
- un examen de l’état de conservation ;
- les épreuves statique et dynamique ;
- l’essai de fonctionnement des dispositifs de sécurité.
Il convient par ailleurs de prévoir la vérification générale périodique des plates-formes motorisées installées depuis six mois (trois mois pour les appareils mus manuellement, s’il faut envisager ce cas).
Les personnes chargées de monter, démonter, modifier sensiblement et utiliser des plates-formes suspendues doivent avoir suivi une formation spécifique (théorique et pratique). La recommandation R433 de la CNAM incite l’employeur à délivrer à chaque monteur-utilisateur une attestation de compétence qui confirme le savoir-faire de chacun d’eux.
Date de mise à jour : 14 févr. 2020