Lors des phases de travaux à moins de 2 mètres, le port des lunettes en complément du masque est-il toujours obligatoire ?
Lors des différentes phases de travaux, le respect de la distance d'au moins 2 mètres entre les opérateurs permet à ceux-ci de ne pas porter systématiquement de dispositif de protection du visage.
Lorsque cette distance ne peut pas être respectée, les opérateurs doivent s'équiper de masques et, éventuellement, de lunettes ou d'écrans faciaux car les outils ou matériels utilisés peuvent avoir été contaminés. La manipulation de ceux-ci peut entraîner une contamination des mains, et lorsqu'elles sont portées au visage, une contamination des muqueuses des yeux.
Dans certaines situations, comme dans le domaine ferroviaire, certaines phases de travaux, telle que la conduite de locomotive avec agent accompagnant par exemple, ne permettent pas de respecter la distance de 2 mètres dans la cabine de conduite. Le port du masque est alors exigé. Cependant, les dispositifs visant à protéger les yeux (lunettes de protection, sur-lunettes, visières, écrans…) sont susceptibles, de par leurs caractéristiques, de leur forme, ou par la présence de buée ou de particules sur les surfaces internes ou externes de modifier la vision des voies ou des signaux. Ainsi, pour ces missions leur port n'est pas recommandé.
De même, si l'analyse de risque montre que durant les phases de travaux les opérateurs se trouvant à moins de 2 mètres ne manipulent pas entre eux d'objets, d'outils ou de matériel, le port du masque par chacun des opérateurs peut être suffisant.
Date de mise à jour : 25 févr. 2021