Que faut-il pour conduire un finisseur ?

Tout travailleur amené à utiliser un engin de chantier à conducteur porté ou télécommandé, dont le finisseur fait partie, doit avoir reçu une formation adéquate (article R4323-55 du Code du travail) et être titulaire d’une autorisation de conduite délivrée par son employeur (article R4323-56 du Code du travail) conformément aux modalités fixées à l’article 3 de l’arrêté du 2 décembre 1998.

Pour délivrer une autorisation de conduite, vous devez :

• faire réaliser un examen d’aptitude médicale du salarié par votre médecin du travail ;
• contrôler les connaissances (théoriques et pratiques) et le savoir-faire de votre collaborateur le plus couramment via le CACES® (certificat d’aptitude à la conduite en sécurité) qui est le meilleur moyen de prouver ces différentes étapes ;
• donner et commenter les consignes et notices d’utilisation aux conducteurs d’engins ;
• vous assurer de la bonne connaissance des lieux et des instructions à respecter sur le ou les lieux d’utilisation.

Or, depuis le 1^er janvier 2020, les finisseurs sont exclus du dispositif CACES® de la Recommandation R482.

Formation à la conduite du finisseur

Par conséquent, les tests d’évaluation du finisseur, comportant des épreuves théoriques et pratiques, sont à réaliser à partir du référentiel d’« exemples d’évaluation pratique de la conduite en sécurité pour les engins sortis de la Recommandation R482 » rédigés par la FNTP et à disposition de ses adhérents. Il s’agit du contrôle de connaissances et de savoir-faire défini à la fiche 6 du référentiel précité. À l’annexe des pages 46-48 figurent les modalités pour les tests de la partie porte-engins.

La formation doit être assurée par une personne compétente. Et le testeur ne doit pas être la même personne que celle qui a assuré la formation.

Pour assurer cette formation à la conduite du finisseur, nous vous conseillons de contacter prioritairement un organisme qui assurait ces formations auparavant.