Solution
Réaliser le balisage d'un chantier urbain à l'aide de séparateurs modulaires de voie de type K16 (Baliroad ®)
Sur un chantier en zone urbaine dense, une entreprise de travaux routiers, d’assainissement et d’aménagements urbains opte pour un balisage constitué de séparateurs de voie K16 de type A avec liaison, encastrables et lestables à l'eau (Baliroad®) au lieu de balises de type K5C. N'assurant qu'une protection visuelle, les K5C se révélaient inefficaces contre les intrusions et les risques de collision sur le chantier. Les séparateurs K16 modulaires munis de liaisons encastrables délimitent les voies de circulation de manière rapide, efficace et facile.
Date de mise à jour : 20 févr. 2020
Impact en prévention
Les séparateurs de voie K16 renforcent la matérialisation physique entre les zones de chantier et les voiries empruntées par les "riverains" ce qui réduit le risque de traversée du chantier par des piétons et par conséquent le risque de heurt de ceux-ci par un engin ou un camion.
Les flux se retrouvent nettement mieux isolés, ce qui évite les croisements et donc diminue les risques de collisions entre engins et camions du chantier et les véhicules circulant sur les voies maintenues en service.
Les séparateurs sont plus légers (à vide) que les K5C. Installés en continu (et emboîtés entre eux), ils peuvent être facilement "rippés" à la main s'ils se trouvent déplacés. Ils permettent donc de limiter les risques des TMS contrairement aux K5C, plus lourds et plus contraignants à manipuler.
En utilisant cet équipement, vous permettez à vos salariés de travailler sur le chantier à l'abri de la circulation. L'intrusion de personnes étrangères au chantier (et leur véhicule éventuellement) sur le chantier est supprimée, ce qui permet d'éviter les échanges voire les conflits entre l'équipe travaux et ces riverains non désirés.
Baliser une zone de chantier grâce à séparateurs jointifs de voie
Pour différencier la zone de travaux de la voie circulable dans un chantier en centre-ville, cette entreprise de travaux publics a remplacé des balises K5C par des séparateurs de voie K16.
Le chantier comprenait des travaux de remise à niveau de trottoirs, de stationnements et de chaussée. Situé en traversée de ville et sous circulation alternée en demi-chaussée, il était soumis à des contraintes de circulation, de stationnement et de voisinage (présence de commerces et de livraisons).
Les conducteurs de véhicules ne voyaient pas distinctement les balises K5C ou s'en affranchissaient, se garant notamment entre deux balises et les déplaçant parfois. Le chantier était donc ponctuellement gêné par la présence intempestive de véhicules ou de piétons qu'il fallait écarter de la zone en travaux. Les compagnons perdaient du temps à faire partir les véhicules et à remettre le balisage en place.
Si le nombre de séparateurs à installer et le coût de location sont supérieurs à l'utilisation de K5C, les K16 sont plus efficaces. Le chantier est plus visible et plus lisible, les voitures/véhicules ne peuvent plus y stationner et les piétons sont naturellement guidés vers les cheminements dédiés mis en place en dehors des zones de travaux.
Des séparateurs lestés ou non selon l'importance du trafic
L’utilisation des séparateurs non lestés (vides) n’est possible que parce que le chantier est situé en zone urbaine dense, en demi-chaussée et sous circulation alternée. Les véhicules circulent à vitesse réduite. Les séparateurs, liaisonnés, n’assurent ici qu’une fonction de "séparation et de guidage " des usagers et non de retenue des véhicules.
Sur voie à fort trafic et vitesse élevée, il est impératif de lester les éléments pour éviter tout déplacement important de ceux-ci lors d’un choc ou sous l’effet du vent.
Avant
Des balises K5C installées tous les 5 mètres et peu efficaces…
Pour matérialiser la zone de chantier et la voie circulable pour les véhicules, l’entreprise utilisait des balises K5C placées tous les 5 mètres environ.
Cette solution s’avérait peu efficace car, ne constituant pas de barrière physique entre le chantier et la voirie en service, elle n'empêchait pas l'intrusion de piétons et le stationnement de véhicules.
Après
… Remplacées par des séparateurs K16 de type A liaisonnés
L'entreprise opte pour la mise en place de séparateurs de voie K16 de type A liaisonnés et placés en continu sur toute la longueur du chantier. Utilisés vides (non lestés), ils sont plus facilement manipulables lors des modifications du balisage des différentes phases du chantier.
La séparation entre la voirie et le chantier ainsi que le guidage sont plus efficaces et obligent les conducteurs de véhicules et les piétons à respecter les itinéraires temporaires mis en place.
Exemple d'utilisation des séparateurs K5C avant le changement d'outil. On distingue ici encore le peu d’efficacité de l'outil : faible séparation visuelle, possibilité de passer entre deux séparateurs.
Exemple d'utilisation des séparateurs « murs d'eau » K16 de type A après le changement d'outil. Séparation claire des couloirs et obstacle physique continu pour les piétons.
Impact sur les risques
Risque principal
Heurt
Risque supprimé
Risque secondaire
Collision
Risque secondaire
Atteintes musculaires et articulaires
Risque secondaire
Incivilité - violence - agressions
Impact qualité et RSE
Qualité
Les ouvrages réalisés gagnent en qualité, le K16 empêchant les intrusions et le risque de dégradation des travaux en cours.(exemple: traces sur béton de trottoir encore frais)
Performance de cette solution
Rendement (gains / coûts)
Pour 1 euro investi, cette solution génère 1,35 euro de gains.
Retour sur investissement
2 mois sont nécessaires pour que l’investissement soit amorti.
Bilan par salarié/an
Le gain par salarié s’élève à 332 euros par an.
Économie réalisée
L’économie globale réalisée est de 996 euros (gains - coûts).
Bilan économique
- Période envisagée : 0,50 an
- Effectif concerné : 3 personnes
Une fois en place, les séparateurs de voie K16 n’ont plus besoin d’être déplacés. Les compagnons doivent moins intervenir. De la même manière, les flux extérieurs au chantier sont mieux contrôlés. Le risque d'arrêt de chantier s'en trouve réduit.
Cependant, les séparateurs de voie K16 de type A coûtent plus cher à la location, une délimitation continue nécessite plus de K16 que de K5C et plus de temps de mise en place. Ces séparateurs sont en revanche plus légers (6 kilos) contre 30 kilos pour les K5C.
Coût
| Conception |
40 € |
| Production |
2 790 € |
| Total Coûts | 2 830 € |
Gains
| Production |
3 010 € |
| Qualité |
816 € |
| Total Gains | 3 826 € |
Coût
|
Conception 40 € Analyse du changement de solution par un personnel études 40 € |
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Production 2 790 € Location des K5C pour six mois puis des séparateurs modulaires K16 de type A 750 mm (H) et 1120 mm (L) 270 ou 300 mm(Larg) 914 € Temps de manutention journalier pour les K5C et pour les séparateurs modulaires K16 de type A 653 € Mise en place sur chantier des balises K5C puis des séparateurs modulaires K16 de type A 1 224 € |
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Total Coûts 2 830 € |
Gains
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Production 3 010 € Livraison par camion des K5C et des séparateurs modulaires K16 de type A (a/r) 440 € Gestion des problèmes liés à la circulation lorsque la solution ne s'avère pas efficace (arrêt de chantier-gêne) 2 570 € |
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Qualité 816 € Reprise suite à malfaçon 816 € |
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Total Gains 3 826 € |
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