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Règles d’utilisation des câbles métalliques

Dernière mise à jour le : 24/10/2024

Parmi les organes propres aux machines de levage et de manutention sur chantier BTP et génie civil, les câbles métalliques font l’objet d’une attention particulière. Voici les mesures de prévention adaptées au montage, à la surveillance et à l’entretien de ces câbles.

Quelle que soit son utilisation (levage, manutention, traction, poulie, haubanage, remorquage...), un câble s’use et est soumis à des sollicitations mécaniques élevées. Le respect des règles de sécurité évite les risques de rupture conduisant à la chute de la charge.

Un câble ordinaire est constitué de torons en acier enroulés en hélice (câblage) autour d’une âme centrale, textile ou acier. Les torons sont eux-mêmes composés d’une âme et de fils d’aciers enroulés en hélice.

On distingue les câbles en Z (câblage à droite, toronnage à gauche), les câbles en S (câblage à gauche, toronnage à droite) et les câbles Lang (toronnage et câblage dans le même sens).

Les câbles antigiratoires, ou Nuflex (plusieurs torons câblés en sens inverse), équipent les appareils de levage de grande hauteur.

Les câbles clos (monotoron, fils extérieurs profilés) sont utilisés pour les haubanages (forme circulaire et surface lisse).

La CMU est inférieure ou égale à la charge de rupture garantie par le fabricant, divisée par le coefficient d’utilisation.

Ce coefficient est égal à 5 pour les ensembles câble-terminaison des appareils de levage ou de supportage de charge.

Les caractéristiques des câbles sont définies par le constructeur de l’appareil. Suivre la notice d’instructions. Ne jamais substituer un autre câble (même à résistance égale).

Les câbles à 6 torons, les plus répandus, répondent aux utilisations ne nécessitant pas de caractéristiques particulières.

L’utilisation de câbles antigiratoires, mais plus fragiles, est soumise à des restrictions définies par le fabricant pour ne pas avoir d'usure prématurée.

Un câble neuf est livré sur un touret, une bobine, un croisillon, parfois en couronne.

Le fabricant identifie le câble par une étiquette ou plaquette mentionnant son diamètre, le numéro du lot de fabrication, la longueur, la composition du câble.

Ces informations sont reprises dans l’attestation fournie par le fabricant, qui précise en outre : les nom et adresse du fabricant ou de l’importateur, traitement métallurgique spécial, charge de rupture minimale garantie, date de fabrication, masse linéique (kg/m), spécification d’essai ou indication de la norme de référence utilisée.

Les câbles utilisés pour les appareils de levage entrent dans le champ réglementaire des vérifications des appareils et des accessoires de levage (arrêté du 1er mars 2004 relatif aux vérifications des appareils et accessoires de levage).

Les accessoires de levage sont notamment soumis à une vérification périodique annuelle, comportant un examen ayant pour objet de vérifier le bon état de conservation de l'accessoire de levage et notamment de déceler toute détérioration, telle que déformation, hernie, étranglement, toron cassé, nombre de fils cassés supérieur à celui admissible, linguet détérioré, ou autre limite d'emploi précisée par la notice d'instructions du fabricant, susceptible d'être à l'origine de situations dangereuses. Cette vérification est réalisée par une personne qualifiée et le résultat de cette vérification doit être porté sur le registre de sécurité.

Les vérifications périodiques ne se substituent pas à l’obligation d’effectuer les opérations de maintenance définies par le fabricant de l'équipement.

Par ailleurs, l'arrêté du 1er mars 2004 précise (article 21) que le remplacement de chaînes, câbles ou cordages intégrés dans un appareil de levage par des chaînes, câbles ou cordages neufs n'est pas considéré comme un démontage suivi d'un remontage justifiant d'une vérification lors de la remise en service à condition :

  • que ce remplacement soit effectué avec des matériels de mêmes caractéristiques que les chaînes, câbles ou cordages d'origine ;
  • que cette intervention soit mentionnée sur le carnet de maintenance prévu par les articles du Code du travail ;
  • que cette mention soit complétée par l'indication précise du lieu où est conservée et peut être consultée l'attestation exigée par le paragraphe 4.3.1 de l'annexe I prévue par les articles du Code du travail. Cette attestation peut être consultée dans les mêmes conditions que le registre de sécurité prévu par les articles du Code du travail.
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