Tunnelier : une plateforme pour assembler la roue de coupe

Souder les équipements de la roue de coupe d'un tunnelier à hauteur d'homme

La méthode traditionnelle d’assemblage par soudage des différents éléments d’une roue de coupe de tunnelier expose les opérateurs à des postures de travail contraignantes et à des situations qui génèrent un risque important de chute de hauteur.

Les travaux du Grand Paris nécessitant l’assemblage de plusieurs tunneliers sur un seul et même site, l'entreprise a repensé et aménagé la plateforme de travail afin d’optimiser les conditions de travail et d’éviter l'utilisation des moyens classiques de travaux en hauteur (PIRL, harnais) pour ce type d’opération.

Ce nouveau mode opératoire évite les montages et démontages répétés d'équipements de travail en hauteur et limite les postures pouvant générer des TMS et des chutes.

Il comprend une base mixte métallique et béton sur laquelle vient reposer, en position surélevée, la roue de coupe. Les soudeurs opèrent ainsi aisément, debout sous la roue. Pour les interventions sur la roue, des caillebotis et des plaques métalliques sur mesure sont posés sur les ouvertures, maintenus contre les parties saillantes de la roue. Ils facilitent la circulation sur la tête de coupe lors de son montage.

Des garde-corps (potelets, lisses, sous-lisses et plinthes) sont positionnés tout autour de la tête pour éviter toute chute vers l’extérieur de l’équipement.

La plateforme de travail correspond à la surface de la roue et au diamètre du tunnelier. L'accès se fait par une tour escalier.

Enfin, pour travailler à l’abri des intempéries, la plateforme est installée sous une structure constituée d'une charpente métallique et de bardage, qui permet le passage des moyens de levage appropriés pour l’extraction de la roue en fin d’assemblage.