Article L4161-1 du Code du travail
I.-Constituent des facteurs de risques professionnels au sens du présent titre les facteurs liés à :1° Des contraintes physiques marquées :a) Manutentions manuelles de charges ;b) Postures pénibles définies comme positions forcées des artic[...]
I.-Constituent des facteurs de risques professionnels au sens du présent titre les facteurs liés à :
1° Des contraintes physiques marquées :
a) Manutentions manuelles de charges ;
b) Postures pénibles définies comme positions forcées des articulations ;
c) Vibrations mécaniques ;
2° Un environnement physique agressif :
a) Agents chimiques dangereux, y compris les poussières et les fumées ;
b) Activités exercées en milieu hyperbare ;
c) Températures extrêmes ;
d) Bruit ;
3° Certains rythmes de travail :
a) Travail de nuit dans les conditions fixées aux articles L. 3122-2 à L. 3122-5 ;
b) Travail en équipes successives alternantes ;
c) Travail répétitif caractérisé par la réalisation de travaux impliquant l'exécution de mouvements répétés, sollicitant tout ou partie du membre supérieur, à une fréquence élevée et sous cadence contrainte.
II.-Un décret précise les facteurs de risques mentionnés au I.
Date de mise à jour : 19 octobre 2023
Notre analyse
Les facteurs de risques professionnels (dits de pénibilité) sont répertoriés en trois groupes par le Code du travail :
Ce sont tout d'abord des contraintes physiques marquées attachées au poste de travail: manutentions manuelles de charge, postures pénibles (c'est à dire des positions forcées des articulations), vibrations mécaniques.
Ce sont également des environnements physiques agressifs : agents chimiques dangereux (y compris des expositions à des poussières et fumées), activités exercées en milieu hyperbare, températures extrêmes
Ce sont enfin certains rythmes de travail: travail de nuit, travail en équipes successives alternantes (3x8), et travail répétitif (réalisation de travaux impliquant l'exécution de mouvements répétés, sollicitant tout ou partie du membre supérieur, à une fréquence élevée et sous cadence contrainte).
Des outils utiles à la mise en oeuvre
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Il est possible d’anticiper son départ en retraite en fonction du nombre de points détenus sur son compte pénibilité.Les points du compte pénibilité permettent, en effet, de :se former à un emploi pas ou moins exposé à la pénibilité ;financer un passage à temps partiel en fin de carrière avec maintien du niveau de rémunération ;compenser des trimestres de retraite.Il faut savoir que :les points sont capitalisés jusqu'à un plafond maximum de 100 points ;un point est attribué par trimestre si l'exposition concerne un seul facteur et on compte deux points par trimestre s'il y a poly-exposition ;les vingt premiers points sont obligatoirement utilisés pour la formation – des dérogations existent pour les collaborateurs les plus proches de la retraite.
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La DSN est la déclaration sociale nominative. Ce fichier unique permet de transmettre mensuellement en une seule fois :les informations utiles aux différents organismes tels que la Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM), l’Union de recouvrement des cotisations de sécurité sociale et d’allocations familiales (Urssaf), les caisses de retraite, les centres des impôts, etc. ;la situation des salariés et notamment les différents événements tels que maladie, fin de contrat, changement d’un élément du contrat.Ce dispositif doit permettre de simplifier vos démarches administratives et mieux refléter la situation des salariés.Il s’agit également du moyen de déclarer l’exposition des salariés au-delà des seuils sur un ou plusieurs des six facteurs de pénibilité donnant lieu à l’attribution de points à créditer au compte personnel de prévention.
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