Comment justifier de la non-présence de plomb dans une usine auprès de l’inspection du travail et du coordonnateur de sécurité et de protection de la santé (CSPS) ?
Pour justifier de l’absence de plomb, tout document l’explicitant est recevable : par exemple, une notice détaillée des différents constituants d’un équipement, d’un article, etc.
Néanmoins, la plupart du temps, même sur une notice technique, ces informations sont manquantes ou incomplètes. Il faudra alors avoir recours aux services d’un diagnostiqueur certifié.
Ce dernier dispose de deux méthodes d’analyse permettant la détection du plomb :
- par fluorescence X ;
- par analyse chimique acido-soluble.
Analyse par fluorescence X
La première méthode est une technique non invasive avec un résultat instantané. Elle permet d’identifier la présence de plomb, même situé en dessous de plusieurs couches de peinture (parfois jusqu’à 25 épaisseurs). En fonction de l’accessibilité pour la mesure, des différents constituants, des épaisseurs de matériaux, etc., il est nécessaire d’effectuer un prélèvement (« carottage »).
Analyse chimique acido-soluble
Plus précise, la technique par analyse chimique est obtenue grâce à un prélèvement de quelques grammes de matériau. Enfin, un prélèvement surfacique par lingettes permet de conclure à la présence ou non de poussières de plomb (plomb contenu dans les résidus de fumées dans les garages et sous-sol par exemple…).
Date de mise à jour : 9 oct. 2024