Un salarié ayant une inquiétude permanente en raison de son exposition à de l’amiante pour motif professionnel subit un préjudice d’anxiété dont il est fondé à demander la réparation à son employeur.

    QUE S’EST-IL PASSE ?

    Un salarié travaille en qualité de chaudronnier, pendant une période déterminée, au sein d’un établissement pouvant ouvrir droit à l’allocation « ACAATA ». Il demande la réparation de son préjudice d’anxiété à son employeur. La Cour d’appel condamne l’employeur à indemniser le salarié de son préjudice d’anxiété considérant que le salarié pouvait craindre à tout moment que se déclare une maladie en lien avec l’amiante.

    POURQUOI CETTE DECISION ?

    La Cour de cassation estime que le salarié qui s’était trouvé placé, du fait de son employeur, dans une situation d’inquiétude permanente face au risque de développer une maladie liée à l’amiante avait subi un préjudice d’anxiété. A cet égard, le salarié est fondé à demander, à son employeur, l’indemnisation de ce préjudice.

    COMMENTAIRE

    Dès lors qu’un salarié développe un état d’inquiétude permanent face au risque potentiel de contracter une maladie liée en raison de son exposition à l’amiante dans le cadre professionnel, il subit un préjudice d’anxiété. C’est à ce titre que les juges ont considéré que le salarié était fondé à demander une indemnisation à son employeur qui l’avait exposé à de l’amiante dans le cadre de son activité professionnelle de sorte qu’il ait une inquiétée permanente pour sa santé.

    Cette page a-t-elle répondu à vos questions ?

    En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de Cookies. Ceux-ci nous permettent de connaitre votre profil preventeur et d’ainsi vous proposer du contenu personnalisé à vos activités, votre métier et votre entreprise. En savoir plus