Impact en prévention

    Grâce à un chariot de ponçage adapté, l’opérateur travaille sans lever les bras au-dessus du cœur pendant toute la durée du ponçage du plafond.

    Cela contribue à diminuer les efforts physiques et la durée d’exposition à des postures contraignantes. Le risque de troubles musculo-squelettiques (TMS) est ainsi réduit sur le moyen et le long terme.

    Risque principal
    Poussières et fibres
    Risque fortement diminué

    Des équipements de protection collective et individuelle contre l'inhalation des poussières de silice cristalline

    Le ponçage de plafond réalisé par le maçon-finisseur nécessite souvent de travailler avec les membres supérieurs au-dessus du cœur. Cet effort physique important augmente le rythme respiratoire, le volume d’air inspiré et, par conséquent, le risque d’inhalation de poussières de silice cristalline. À cette occasion, le compagnon peut être également tenté de retirer son appareil de protection respiratoire ce qui accroît ce risque. De même, si le masque n’est pas bien adapté à la tâche à réaliser, il peut constituer une gêne et provoquer des difficultés à respirer pour le salarié, qui peut aussi être tenté de le retirer.

    D’une manière générale, d’autres tâches réalisées par le maçon peuvent entraîner des efforts physiques intenses, notamment lors de la montée des escaliers, avec ou sans port de charge. Ces charges diffèrent selon les moments et les besoins de l’activité. Il peut s'agir d'un sac de ciment (15 kg), d'un système de captation de poussières (15 kg) ou d'autres outils et équipements comme le chariot de traction ou encore des appareils électroportatifs tels que la ponceuse girafe. Avec l'augmentation de la fréquence cardiaque liée au port de charge, le volume d’air respiré est important et le travailleur est donc susceptible d’inhaler des poussières de silice cristalline.

    Diminuer l’effort physique permet donc de limiter l'inhalation de poussières de silice cristalline. Fournir aux travailleurs des équipements de protection collective et individuelle contribue également à la prévention de ce risque. Et dans un premier temps, mettre en place des protections collectives adaptées telles que la captation à la source (suppression ou diminution au plus bas que techniquement possible) limite le risque d’exposition.

    Un chariot de ponçage de plafond équipé d’un aspirateur adapté

    Lors de la réalisation de tâches de ponçage du plafond, l’utilisation d’un chariot de ponçage plus adapté à l’environnement de travail améliore le confort des maçons-finisseurs en matière de posture et réduit leur effort physique. Il soulage les épaules et les bras lors du ponçage de plafond. Car, souvent, l’opérateur est contraint de travailler avec les bras au-dessus du cœur, suscitant un effort physique important et donc l’augmentation de sa fréquence cardiaque. Cette posture entraîne également une réduction de son champ de vision.

    Équipé d’un système de réglage de la hauteur et d’un système d’éclairage pour la visibilité pendant les tâches de ponçage à l’intérieur du bâtiment ou dans les espaces sombres, ce chariot permet également de soulever le bras de ponçage à la hauteur souhaitée sans effort.

    Équipé d’un aspirateur adapté, ce type de chariot réduit l’effort physique du compagnon. Sa fréquence cardiaque et respiratoire diminue, ce qui limite le risque lié à l’inhalation de poussières de silice cristalline.

    Le chariot de ponçage s'utilise facilement et ne nécessite pas de formation qualifiante des compagnons.

    Pour bien utiliser ce dispositif, il est essentiel que l’espace de travail soit propre, rangé et exempt de tous gravois pour permettre une circulation fluide. Cela facilite l’accès à la zone de travail souhaitée, sans difficulté majeure et sans nécessité de port de charges lourdes pouvant accentuer l’effort physique.

    Il est également important d’utiliser un aspirateur de classe H et de porter un masque adapté en complément de cet équipement lors de la réalisation de toutes les tâches émissives de poussières pouvant contenir de la silice cristalline.

    De plus, bien positionner le masque sur le visage évite les discontinuités du joint facial pour une protection optimale et continue durant les tâches émissives de poussières de silice cristalline.

     

    L'effort physique : méthodologie de recueil des données

    Pour collecter les données sur l'effort physique et les poussières, un maçon-finisseur a été équipé d’un cardiofréquencemètre afin de mesurer sa fréquence cardiaque en temps réel et d’un capteur en temps réel (Personal Data Ram-PDR 1500) pour mesurer la quantité de poussières alvéolaires. Son activité a ensuite été filmée pendant 3 heures environ.

    Au travers des différents indicateurs de la fréquence cardiaque, le niveau d’intensité physique du travailleur a été déterminé en se référant notamment à la grille de cotation de Meunier. Selon cette grille, l’effort sur l’ensemble de l’observation est qualifié de lourd avec un score de 12 sur 15.

    Le port de charge, conjugué à la montée des marches d’escalier et le maintien de posture bras en l'air, constitue une source d’augmentation de l’effort physique manifeste dans l’activité du travailleur. La fréquence cardiaque (FC) et la fréquence respiratoire entretiennent une relation de proportionnalité linéaire qui s’étend jusqu’à 90 % du volume d’oxygène (VO2). Ainsi, lors d’un effort intense dépassant 100BPM, le débit pulmonaire peut atteindre 4 fois la VO2 de repos.

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