Article R4223-4 du Code du travail

Cette brochure de l’INRS aide à concevoir les espaces de travail permettant de prévenir les risques professionnels et d’améliorer les conditions de travail. Elle fournit des repères méthodologiques et techniques déclinés par thèmes (circulations, ambiances de travail, incendie-explosion…). Elle traite également des dispositions spécifiques liées à la conception des bureaux, des salles de réunion et elle aborde la signalétique, la phase de mise en service et les opérations de maintenance.

Cette fiche de l'INRS présente les principes de base à respecter pour que les salariés bénéficient d’un éclairage satisfaisant aux différents postes de travail. Elle donne également des pistes pour bien choisir les appareils d'éclairage et les lampes.

L’apparence de la couleur se rapporte à l’impression de chaleur ou de froideur de la lumière émise par la lampe.La température de couleur (exprimée en degré kelvin K) rend compte de cette apparence. Elle est froide (> 5300 K), intermédiaire (3300 à 5300 K) ou chaude (< 3000 K). Plus le nombre de Kelvin est élevé plus la lumière tendra vers le blanc.Le diagramme de Kruithof ci-dessous fait la relation entre la température de couleur conseillée et le niveau d’éclairement nécessaire (mesuré en lux). Les besoins en éclairement varient selon les situations de travail, les caractéristiques des individus, la tâche à effectuer et le rendu des couleurs. Il existe différentes normes. La norme d’éclairage des lieux de travail intérieur NF EN 12-464-1 donne les prescriptions nécessaires à l’élaboration d’un projet d’éclairage des lieux de travail dans les bâtiments. Les concepts principaux intervenant dans le confort sont, en fonction des tâches visuelles :l'éclairement moyen à maintenir ;l'uniformité d’éclairement ;le rendu des couleurs ;l'éblouissement ;les contrastes.La norme NF X 35-103 (Ergonomie, principes d’ergonomies visuelle applicable à l’éclairage des lieux de travail) reprend la norme d’éclairage intérieur en prenant en compte trois spécificités :Opérateur âgé de plus de 45 ans : la performance visuelle s’altère avec l’âge. Aussi convient-il, en présence d’opérateurs âgés de plus de 45 ans, d’augmenter le niveau d’éclairement pour leur permettre de mieux percevoir les détails ;Tâche visuelle : les détails sont de petites dimensions, les contrastes de luminance de la tâche visuelle sont particulièrement faibles et la tâche est exécutée sur une longue durée ;Situation à risque : possibilité d’erreur liée à une mauvaise perception visuelle susceptible d’avoir des conséquences graves en termes d’accidentologie, de qualité du produit et de coût.