276 Dossier - L'analyse d'accident : un outil d'apprentissage

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L’entreprise Miane et Vinatier (Brive-la-Gaillarde) explique comment elle s’organise en cas d’accident du travail (AT) et comment elle procède à son analyse.

1. Première analyse à chaud

« Dès le lendemain d’un accident, nous faisons une pré-enquête à chaud sur les causes de l’AT en petit comité (QSE et direction) afin de rédiger la pré-déclaration d'AT », explique Anthony Ménoire-Gomez, responsable Ressources humaines & QSE de l’entreprise. Son service ouvre alors une feuille A4 en format paysage qui sert de base d'enquête, d’analyse puis de communication pour la suite. Elle est divisée en cinq parties : type de contrat, arbre des causes, moyens de prévention, photos et justificatifs. Évolutif, ce document synthétise progressivement tous les éléments connus. Puis, en réunion CSSCT (commission santé, sécurité et conditions de travail), une reconstitution de l’AT a lieu pour en comprendre les causes. Cet échange permet de faire une première proposition d’arbre des causes et dégage des pistes d’action.

2. Réunion d’analyse multipartite

Une réunion d’analyse accident a ensuite lieu en présence d’un conseiller en prévention de l’OPPBTP, de la médecine et de l’Inspection du travail, et de la Carsat autour de la proposition d’arbre des causes. « Une base de travail pour animer la réunion », souligne le préventeur, qui fixe le déroulé des événements et formalise la mise au point des actions.

3. Diffusion de l’information avec un tutoriel

La version finale du feuillet récapitulant tous les éléments de l’accident et l’arbre des causes est ensuite affichée dans l’entreprise et sert de moyen d’information collective. Si nécessaire, le service QSE réalise une vidéo tutorielle – diffusée dans le classeur de chantiers des équipes – pour apporter des précisions ou rappeler des instructions de mise en œuvre.

Miane et Vinatier

L'entreprise Miane et Vinatier (110 salariés en équivalent temps plein) est spécialisée dans la construction de réseau dans le domaine de l’eau (du château d’eau au robinet), de l’énergie (du poteau à l’habitat) et de la voirie en Corrèze. Son service QSE est composé de deux salariés à temps plein, qui font appel aux conseils et à l’offre de formation de l’OPPBTP.

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