279 dossier – Certifier son système de management, un atout précieux

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L’ISO 45001 et le Mase sont deux référentiels de systèmes de management qui ont en commun leur finalité : prévenir les accidents du travail et les maladies professionnelles, et améliorer les conditions de travail. Tous deux s’appuient sur une méthode d’amélioration continue. « Dans une entreprise certifiée Mase ou ISO 45001, quand une personne à un accident, même bénin, on ne dit pas juste qu’il aurait dû faire attention, comme c’est parfois le cas à la suite d’un accident, on se doit d’analyser ses causes », illustre Virginie Renard, directrice Prévention & performance et culture de prévention à l’OPPBTP. Les deux référentiels ont néanmoins des approches distinctes. L'ISO 45001 est plus générique. « Le référentiel ISO challenge les personnes pour qu’elles s’améliorent elles-mêmes. Les normes donnent des objectifs et laissent une liberté dans la manière de les atteindre », explicite Aude Leroy, cheffe de produit Qualité, sécurité, santé à l’Afnor. Le Mase présente en revanche des exigences plus détaillées. Il offre aux petites entreprises, un mode d’emploi pour les aider à structurer leur démarche de prévention. « C’est la raison pour laquelle il est plébiscité par les TPE et les PME », assure Nicolas Chouteau secrétaire général du Mase.

La coactivité au cœur du Mase

Cette différence tient à l’histoire du Mase, réseau associatif de donneurs d’ordres et de sous-traitants, créé sous l’impulsion des secteurs du raffinage du pétrole, de la chimie et pétrochimie et de l’industrie lourde. Né dans les années 1990, il a été imaginé pour sécuriser les interventions sur les sites industriels. Les aspects de maintenance et de coactivité y sont donc très développés. En cela, le Mase va plus loin que la norme ISO 45001, qui a cependant renforcé les dispositions sur la gestion des sous-traitants. « Pour certaines grandes entreprises certifiées ISO 45001, le Mase devient la pierre angulaire de la gestion de leurs sous-traitants. Ils s’en servent pour atteindre les objectifs de leur propre référentiel », explique Nicolas Chouteau. 

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