L'échafaudage, équipement courant pour l’ITE

« Les unions et les syndicats professionnels peuvent aussi aider les entreprises à obtenir des résultats concrets sur le terrain ! » Gabriel Staniul, responsable technique du Sfece (Syndicat français de l'échafaudage, du coffrage et de l'étaiement) est satisfait du guide publié par l’OPPBTP : « La coopération et la ténacité des acteurs de l’écosystème ont contribué à ce résultat, qui accompagne les réflexions de l’employeur pour favoriser la mise en œuvre de l’ITE, au service de la sécurité mais aussi de la productivité du chantier. » En effet, le guide aide l’entreprise sur le choix des matériaux et des équipements de travail, et conseille sur la méthodologie de mise en œuvre en particulier d'un échafaudage.

Le dispositif classique de protection contre les chutes

Un garde-corps complet d’échafaudage se compose de trois éléments : la lisse, la sous-lisse et la plinthe. Une enquête réalisée par le GITE (Groupement isolation thermique par l'extérieur) auprès des acteurs de l’ITE a permis d'identifier les pratiques des entreprises par rapport aux éléments du garde-corps intérieur utilisé sur les chantiers. Résultat ? « Globalement, le niveau de protection demeurait partiel : une minorité d’entreprises ont déclaré un équipement complet. » Or, ajoute Gabriel Staniul, le rôle du Sfece est de favoriser le respect des règles et des bonnes pratiques. « Il n’était pas souhaitable de rester dans une telle situation : un échafaudage doit être correctement sécurisé. C’est favorable à la prévention, mais aussi à nos entreprises et à nos adhérents. »

Le plancher rabattable : l’innovation qui a fait « pschitt »

La mise en œuvre de l’enduit doit se faire en toute sécurité et en limitant les contraintes physiques. Le garde-corps intérieur s’avère peu pratique à l’usage. Le plancher rabattable a été présenté par les industriels de l’échafaudage comme une solution à la problématique de distance vis-à-vis de la façade lors des opérations d’ITE. Celle-ci peut atteindre 40 cm ou plus au début des travaux. S’agissant d’un équipement spécifique supplémentaire, il n’a malheureusement pas atteint sa cible, victime des « chasses aux coûts » des entreprises, qu’elles soient locataires ou propriétaires des installations.

L'isolant considéré comme partie intégrante de la façade

« Si on prouve que la façade revêtue de l’isolant (produit de collage sec) est équivalente à celle de la façade non isolée, alors le recours au garde-corps côté façade ne sera nécessaire qu’au début des travaux lorsque la distance à l’échafaudage est supérieure à 20 cm. » C’est la preuve finalement apportée par l’étude menée à laquelle a contribué l'OPPBTP.