« À l’issue d’une étude basée sur une campagne d’essais concluante, qui a permis de démontrer que l’isolant offrait une surface sûre et robuste sous certaines conditions, il apparaît que la méthodologie définie se conforme à la réglementation dès lors qu’elle respecte les conditions requises de distance, de durée de séchage et d’élévation totale de l’isolant pour la dépose de la protection collective, en phase ultérieure à la pose des panneaux d’isolant rigide sur la façade ou sur le pignon. » Signée de la DGT, la préface du guide de l’OPPBTP entérine la solution proposée par la filière.

    L’isolant rigide conditionne la validité de la méthodologie

    Le texte réglementaire était sujet à interprétations diverses de la part des différents acteurs du chantier. « Les essais réalisés ont concerné les principaux isolants rigides utilisés à ce jour pour ce type de travaux, comme le polystyrène, la laine minérale, la fibre de bois ou la mousse résolique, mais pas les souples, précise Valérie Tournier. Il y a ensuite un protocole avant de pouvoir ôter le garde-corps: on colle l’isolant, on respecte la durée de séchage du produit de collage préconisé par le fabricant, et dans tous les cas 24 heures minimum. Après seulement, on est en mesure d’enlever le garde-corps dans les zones où la distance à l’échafaudage est désormais inférieure ou égale à 20centimètres. » Le guide est la matérialisation des efforts conjoints des acteurs de la filière BTP pour résoudre une interprétation variable du Code du travail dans le cas de l'isolation thermique par l'extérieur. Il propose une solution aussi pertinente en termes de prévention que d'efficacité opérationnelle.

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