Je pose une étanchéité sur une toiture-terrasse
Date de mise à jour : 30 oct. 2024 - Auteur : Olivier Piron et Valérie Tournier avec Sébastien Terrier
©Lipsum
- Je garde toujours un extincteur à proximité de mon poste de travail lorsque je réalise les opérations de soudages de membrane d'étanchéité.
- Je maintiens conforme les protections collectives contre les chutes de hauteur.
- Je protège les trémies avec des protections provisoires (grilles, garde-corps…).
- Je porte un masque FFP3 ou demi-masque P3 lors des mouvements de gravillons, pour me protéger des poussières, dont la silice.
- J’utilise des primaires d’imprégnation en phase aqueuse plutôt que solvantés.
- Je porte mes gants en cuir pour me protéger des risques de brûlure lors de travaux au chalumeau.
Quiz paru dans PréventionBTP n°288-Octobre 2024, p. 22
Je pose les protections collectives contre les chutes de hauteur sur la périphérie de la toiture.
VRAI En phase de préparation, proposer au maître d’ouvrage l'installation de protections périphériques définitives permet de réaliser les travaux en sécurité. Dans les autres cas, les équipements temporaires de protection collective contre les chutes de hauteur sont nécessaires en périphérie du bâtiment (garde-corps…). Dans tous les cas, les ouvertures présentes en toiture, comme les trémies de lanterneaux, sont également à protéger. Ces équipements de protection sont mis en place, vérifiés et maintenus en état par des compagnons formés à leur installation.
J'organise mes postes de travail et dispose d'un extincteur sur la zone à étancher.
FAUX Un extincteur par poste de travail par point chaud est nécessaire. Les risques d’incendie et d’explosion peuvent être générés par l’utilisation d’appareils produisant de l’air chaud, des étincelles et des flammes lors d’opérations de découpage, meulage, soudure... mais aussi par la présence de matériaux inflammables et l’usage de bouteilles de gaz. Le choix des extincteurs et leur nombre sont à adapter au chantier en privilégiant les extincteurs à poudre de classe ABC de 6 kg. En cas de travaux d’entretien ou de réfection en site industriel ou immeuble de grande hauteur (IGH), un permis de feu doit être établi préalablement aux travaux.
J'utilise des équipements d'aide à la manutention pour réduire les ports de charge et les postures contraignantes associées.
VRAI L’organisation des livraisons et l’implantation des stocks des matériaux sont à anticiper avant le démarrage du chantier : déterminer leurs positionnements pour limiter les déplacements de matériaux en cours de chantier et ainsi réduire les distances parcourues avec port de charges. Le choix de ou des équipements d’approvisionnement du chantier doit permettre un déchargement mécanisé directement en toiture : grue, grue auxiliaire sur camion, grue potence de terrasse, monte-matériaux…
Je n’ai pas besoin de prévoir des moyens de protection des voies respiratoires pour réaliser mon travail en toiture.
FAUX L’application de vernis d’imprégnation présentant des dangers expose les opérateurs à des vapeurs et gaz nocifs. On substituera si possible les produits envisagés par des produits moins dangereux. Les opérations de nettoyage, de déplacement de gravillons, de tronçonnage de béton… sont génératrices de poussières, notamment de silice. L’évaluation du risque chimique est à faire avant le chantier pour adapter les mesures de prévention et les équipements de protection individuelle. Les étiquettes des produits, ainsi que les fiches de données de sécurité (FDS), renseignent sur les dangers, sur les mesures de prévention à mettre en place et sur les EPI à utiliser. Des moyens de captation à la source par aspiration ou humidification limitent les émissions de poussières.