Poser une bordure : Vrai-Faux
Date de mise à jour : 9 mars 2023 - Auteur :
Pour connaître les ouvrages enterrés existants et travailler en sécurité, il suffit de consulter le récépissé de DICT.
FAUX En réponse à la DICT, si l’exécutant des travaux dispose des informations permettant d’avoir une connaissance précise de la localisation des ouvrages enterrés existants, il réalise ou fait réaliser le marquage-piquetage avant le démarrage des travaux, sous la responsabilité du chef de projet. À défaut de précision suffisante, le responsable de projet doit commander la réalisation d’opérations de localisation.
La signalisation temporaire sert uniquement à avertir les usagers de la route.
FAUX La signalisation doit également prescrire et guider les usagers de la route. L’alerte est assurée par les panneaux de signalisation d’approche (de type AK). La signalisation de prescription (panneau de type B) indique les modifications des modalités de circulation sur la zone d’emprise du chantier (limitation de vitesse ou interdiction de doubler par exemple). Enfin, le guidage est matérialisé par la signalisation de position (panneau de type K). Elle sert à indiquer la position des travaux et éventuellement à aménager un rétrécissement, une déviation ou un barrage.
La découpe de bordures génère l’émission de poussières dangereuses pour la santé.
VRAI Souvent effectuée avec une découpeuse thermique, la découpe de bordures émet des poussières de silice cristalline susceptibles de provoquer des pathologies pulmonaires graves. Il convient de privilégier la pose de bordures prédécoupées en usine (33 ou 50 cm) pour la réalisation des parties courbes. Si nécessaire, la découpe ponctuelle de bordures peut s’effectuer avec un système d’adduction d’eau complété, le cas échéant, par une protection respiratoire (demi-masque à cartouche P3).
La manutention manuelle de bordures, même à deux, présente des risques.
VRAI Une bordure T2 pèse en moyenne 80 kg, soit 40 kg par opérateur si elle est portée à deux. Ce port de charge associé à des contraintes posturales peut générer sur les disques intervertébraux une contrainte quinze fois supérieure au poids de la charge, soit 600 kg. Cette contrainte répétée risque de conduire à l’apparition de troubles musculo-squelettiques. Il existe aujourd’hui de nombreuses solutions pour mécaniser cette activité.