277 Dossier art.5 Equipe de Spie Partesia

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« Depuis vingt ans, le métier évolue vers plus de sécurité, ce qui génère une meilleure performance. » Ces mots sont de Joni Fernandes, chef de groupe chez Spie Partesia, une entreprise de plâtrerie d’une quarantaine de salariés (et jusqu’à 150 sous-traitants) basée à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne), spécialisée dans les cloisons pour des opérations d’envergure, comme le chantier de la tour Pullman, de Radio France, de l'hôpital Gonesse ou de la tour Pleyel à Saint-Denis. Retour d’expérience après dix-huit années dans la même entreprise « à l’esprit de famille très affirmé. »

Améliorations des matériels

Une chose est sûre, les équipements ont largement évolué depuis une vingtaine d’années, contribuant à réduire les risques et améliorer la productivité. « Pour éviter les chutes de hauteur, les escabeaux ont été abandonnés au profit d’échafaudages MDS ou de plates-formes individuelles gazelle », liste Joni Fernandes. « Nous privilégions également les machines à batterie, afin d’éviter le risque de chute en se prenant les pieds dans les fils lors d’un déplacement de plaque de plâtre par exemple. » Les équipements d'amélioration des conditions de travail, comme les tréteaux ou les chariots, font aussi partie des indispensables outils sur chaque chantier.

Sensibilisation des compagnons aux risques des métiers du plâtre

« Par rapport à d’autres métiers du BTP, les risques au niveau de la plâtrerie sont réels mais représentent moins de danger direct, détaille le chef de groupe. Nous faisons beaucoup de sensibilisation. Nous réalisons un quart d’heure sécurité deux fois par mois et une pause prévention chaque semaine. Ces moments permettent de rappeler aux compagnons les bonnes pratiques. » Au programme, des échanges sur le port des EPI, l’environnement du poste de travail, les éclairages, les manutentions, les travaux en hauteur sécurisés ou encore les manipulations des installations électriques.

Spécialisation des équipes de Spie Partesia

Les équipes de Spie Partesia sont constituées en spécialisations – cloisons, faux plafonds, enduits et jointoiement – et mobilisées en fonction du phasage du chantier, qui s’étale généralement sur une quinzaine de jours le temps que les lots techniques réalisent leur incorporation (électricité, plomberie, CVC). « Le nombre et la richesse des équipes font notre force. » Et Joni Fernandes de conclure : « Finalement, la sécurité croissante des chantiers contribue à un gain de temps phénoménal sur les chantiers. »

Depuis vingt ans, le métier évolue vers plus de sécurité, ce qui génère une meilleure performance.

Joni Fernandes, Spie Partesia

Le défi des immeubles de grande hauteur

Le chantier de réhabilitation de la tour Pleyel à Saint-Denis (93) constitue une illustration des défis posés par les immeubles de grande hauteur en milieu urbain : zones de stockage très contraintes, approvisionnement en hauteur, évacuation des déchets… Un article spécial entièrement consacré à ce chantier emblématique du Grand Paris sera prochainement publié sur preventionbtp.fr

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