Face au risque chimique, le repérage avant tout

« Lors d’une intervention ultérieure sur l’ouvrage, l’intervenant doit avoir à l’esprit que la question du risque chimique a pu ne pas être traitée lors d’opérations antérieures », avertissent les préventeurs de l’OPPBTP. Pire, de précédentes opérations peuvent être à l’origine d’une pollution passée inaperçue. D’où cette recommandation répétée : « Il faut toujours disposer des informations relatives à la présence ou absence sans
ambiguïté d’amiante et/ou de plomb pour réaliser son évaluation des risques. »

Repérages avant travaux

Concrètement, plusieurs cas de figure peuvent se présenter faisant intervenir différents acteurs. « Pour les travaux sous coordination SPS, le coordonnateur doit s’assurer auprès du maître d’ouvrage que l’ensemble des repérages avant travaux ont bien été réalisés de façon à affirmer ou infirmer la présence de plomb et/ou d’amiante. » Pour les chantiers sous plan de prévention, c’est à l'utilisateur des locaux de fournir les repérages – ou tout document permettant le repérage – de l’amiante et/ou du plomb aux entreprises amenées à intervenir sur son site. Enfin, chez les particuliers, l’entreprise intervenante doit demander au propriétaire de lui fournir l’ensemble de ces repérages avant travaux. « Attention, si le maître d’ouvrage ou le particulier ne fournit pas de repérage, ça ne signifie pas l’absence d’amiante ou de plomb ! » Si la présence d’amiante est avérée, pour les travaux ne nécessitant pas de retrait, les entreprises formées en sous-section 4 peuvent intervenir avec des processus maîtrisés. Ces modalités d’intervention peu émissives sont à retrouver sur le site reglesdelartamiante.fr.