Un outil de gestion recentré sur l’inventaire
Pour gagner en efficacité, notamment dans les petites entreprises, l’outil d’évaluation des risques chimiques de l’OPPBTP a été refondu et réorienté sur l’inventaire.
Date de mise à jour : 17 janv. 2025 - Auteur : Loïc Féron
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Comment réduire l’exposition au risque chimique et assurer un environnement de travail plus sûr ? L’OPPBTP fait évoluer son outil d’évaluation des risques chimiques, accessible gratuitement sur preventionbtp.fr. Il se concentre désormais sur la gestion des produits chimiques manufacturés. Tout commence par l’inventaire. La saisie des informations figurant sur l’étiquette des produits (pictogrammes, mentions de danger…) est facilitée, de même que l’intégration des fiches de données sécurité (FDS). Les entreprises bénéficient d’un tableau de bord et d’indicateurs de danger (santé, inflammabilité/explosion et environnement) permettant leur hiérarchisation. La nouvelle mouture de l’outil est ouverte depuis juin dernier à une large cible d’entreprises, au-delà des anciens utilisateurs dont les données ont été sauvegardées et réintégrées. Elle bénéficie toujours de fonctionnalités comme la génération d’étiquettes et de notices de poste, mais aussi de propositions nouvelles, comme des alternatives de substitution pour certains produits.
Vers une hiérarchisation du danger
« Le repérage et la hiérarchisation du danger des produits chimiques au regard des conditions d’utilisation vont permettre de prioriser les actions », explique Isabelle Monnerais, responsable de domaine Risque chimique à l’OPPBTP. En adéquation avec cette approche générale, l’évaluation du risque chimique est traitée dans le cadre du document unique d'évaluation des risques professionnels (DUER), au même titre que celle des autres risques professionnels. Pour les entreprises, le repérage, l’analyse des conditions d’exposition et l’élaboration d’un plan d’action sont la première étape avant la mise en œuvre des actions identifiées (suppression du produit, substitution, protection collective, puis individuelle, mesures d’hygiène et d’urgence, formation et information). La troisième et dernière étape (voir infographie), essentielle pour l’ancrage de la démarche dans l’entreprise, consiste dans le contrôle de l’efficacité des actions menées et de leur pérennité.