La formation, élément de base indispensable

Pour piloter un drone, il existe deux grandes catégories de vol, en fonction du risque de la mission. Choisir sa catégorie c’est prendre en considération le type de drone, l'environnement du vol, et la formation du télépilote. La catégorie de vol dite « ouverte » concerne les opérations à faible risque pour lesquelles il faudra obtenir une attestation de suivi de la formation ou un brevet d’aptitude de pilote à distance (BAPD). La catégorie spécifique a trait aux opérations à risque modéré pour lesquelles une autorisation spéciale est requise. Quant à la catégorie certifiée, elle est dédiée aux opérations à haut risque et ne concerne pas les besoins du BTP. La formation comprend une partie théorique et un volet pratique sur le vol du drone, en extérieur, avec des exercices préparant aux situations réelles de mission, le tout validé par le certificat d'aptitude de télépilote en catégorie spécifique (CATS). « Il est surtout essentiel de suivre la formation adaptée à l’usage que l’on va avoir du drone, souligne Philippe Boyadjis, président de la Fédération professionnelle du drone civil. Rappelons que pour une utilisation de base, il est interdit d’utiliser son drone sans le garder en vue directe, de même pour évoluer en agglomération ou sur l’espace public urbain, des règles spécifiques doivent être respectées (scénario, formation, autorisation). » Il est également fortement conseillé de se former à l’usage des données recueillies par le drone afin de pouvoir les exploiter au mieux : « Nous proposons des formations sur l’usage du drone mais aussi d’autres modules sur l’utilisation des données notamment par rapport à la photogrammétrie et la maquette numérique qui va en découler mais aussi sur la bonne lecture d‘une carte », indique Clément Richard, gérant télépilote de Studidrone.