La formation s’adapte aux véhicules électriques
Le développement massif des véhicules électriques ou hybrides nécessite une adaptation des pratiques de conduite. L’offre de formation s’adapte.
Date de mise à jour : 24 sept. 2024 - Auteur : Jeremy Debreu
©Une bulle en plus
Les chefs d’entreprise anticipent la fin de la commercialisation des véhicules thermiques en 2035, et de plus en plus font le choix de véhicules électriques et/ou hybrides lors du renouvellement de leur flotte de VL/VUL. Éric Boittin, directeur de Centaure Bretagne, centre de formation à la prévention du risque routier, avertit : « Ces véhicules délivrent leur puissance instantanément. » Par rapport aux véhicules thermiques, ces « fortes » accélérations demandent une prise en mains adéquate.
Une demande forte pour une formation spécifique
En complément des formations spécifiques à la prévention du risque routier professionnel – particulièrement adaptées aux conducteurs de VL/VUL/PL de l’industrie du BTP– une formation dédiée à la conduite des véhicules électriques et/ou hybrides permettra d’aider à leur prise en main. « Nous avons des demandes des entreprises et des administrations, car elles constatent une sinistralité plus élevée, précise Éric Boittin. Les conducteurs se font surprendre : la puissance d’accélération ainsi que les distances de freinage doivent être mieux dosées. » Et le directeur de relever aussi l’enjeu de la maîtrise de la consommation de ces véhicules.
La réalité virtuelle pour former les conducteurs ?
Certains organismes de formation proposent de pratiquer une partie du stage avec un simulateur ou un casque de réalité virtuelle. Pas totalement convainquant encore pour Éric Boittin : « Les tests effectués montrent que l’impact n’est pas aussi probant qu’une formation avec pratique. Rien ne vaut l’expérience vécue sur nos plateaux d’exercices, en toute sécurité, avec son propre véhicule d’entreprise ! »