Le + prévention : La restauration des vitraux, un travail de précision
Date de mise à jour : 20 sept. 2023 - Auteur : Loïc Féron
Une bonne coordination entre les entreprises
Trois ateliers, Vitraux Imbert, Bulard et Saint-Georges, il n’en fallait pas moins pour prendre en charge la dépose, la restauration et la repose des 1 400 m2 de vitraux plus que centenaires qui ornent l’église Saint-Vincent de Paul. Mandataire de ce groupement, Oleg J. Imbert en assure la coordination. « En phase de préparation, un nombre précis de baies à déposer a été identifié et attribué à chacune des entreprises selon un plan bien établi. »
L’intervention de cordistes
Dans le cas particulier de la rosace, faute de pouvoir monter un échafaudage depuis l’intérieur, l’atelier Saint-Georges (photo) a dû faire appel au concours de cordistes pour réceptionner les pièces de vitrail. Emballées et mises en caisses, elles sont stockées sur échafaudage avant d’être descendues à la main ou par l’ascenseur de chantier. « Une fois les vitraux déposés, les entreprises calfeutrent les ouvertures pour éviter les écoulements d’eau à l’intérieur de l’édifice pendant la phase de sablage des façades par l’entreprise de maçonnerie », rappelle Oleg J. Imbert.
Des mesures contre le plomb
« Avant chaque intervention sur ouvrage contenant du plomb, la cheffe d’atelier et l’équipe de vitraillistes réétudient les modes opératoires du nettoyage par aspiration méticuleuse des ouvrages, explique Oleg J. Imbert. Les informations sur les dangers liés au plomb sont rappelées et les équipes opérationnelles sensibilisées à l’interdiction de manger, boire ou fumer aux abords des ouvrages et dans la zone plomb de l’atelier. »