Rentrée de l’apprentissage : Elisabeth Borne met le BTP à l’honneur
Le BTP est le premier secteur formateur d’apprentis. Pour la rentrée 2021-2022, la ministre du Travail a visité un CFA du BTP, alors que les premières tendances de recrutement d’apprentis se poursuivent à la hausse dans le secteur.
Date de mise à jour : 10 sept. 2021
Auteur : Virginie Leblanc
©CCCA-BTP
Élisabeth Borne, ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion, a choisi de lancer la rentrée de l’apprentissage 2021-2022 au BTP CFA Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine), le 3 septembre dernier. Un choix qui s’explique, selon le CCCA-BTP : le secteur du BTP, qui représente 20 % de l’apprentissage en France; tous secteurs professionnels confondus, en fait le premier secteur à former des apprentis.
Augmentation des effectifs d'apprentis dans le BTP
Les effectifs du BTP ont encore augmenté en 2020-2021, avec 83 000 apprentis en formation à un métier du BTP au niveau national, en évolution de 7 % par rapport à l’année précédente. Cette évolution concerne tous les métiers du BTP, avec, en particulier, un maintien de la progression du niveau 3 (CAP) de 5,5 %, une accélération du niveau 4 (BP, bac pro) de 8,5 % et un niveau 5 (BTS) en croissance de 8,4 %. Les premières tendances pour la rentrée 2021-2022 confirment l’évolution des effectifs d’apprentis, avec +10 % pour les CFA du BTP des régions Grand Est et Hauts-de-France, ou encore 14 % pour la région Nouvelle-Aquitaine.
Des aides au recrutement prolongées
Après sa visite des ateliers du CFA (finition, serrurerie-métallerie, menuiserie, fluides et énergie), Élisabeth Borne a échangé avec des apprentis, des formateurs, des chefs d’entreprise et des représentants du BTP. Des échanges sur les avancées en matière d’apprentissage dans le secteur, depuis la loi de septembre 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel, dont l’objectif était de renforcer l’attractivité de cette voie de formation.
La visite de la ministre était aussi l’occasion de souligner la mobilisation du gouvernement, des différents acteurs de l’apprentissage sur ce sujet, et celle des entreprises qui se sont saisies des primes prévues dans le plan « 1 jeune, 1 solution » : 5 000 euros pour le recrutement d’un apprenti mineur et 8 000 euros pour un majeur. Ce qui rend le coût de la première année quasi nul. Le Premier ministre Jean Castex a annoncé, le 6 septembre, la prolongation de ces aides jusqu'au 30 juin 2022.