Laurent Pietraszewski visite le chantier de la clinique de Port-Marly pour parler prévention

Le chantier de la clinique qui borde la route départementale fréquentée de Port-Marly, petite ville de l’Ouest parisien, a reçu la visite d’une délégation officielle ce 3 février 2022. Laurent Pietraszewski, secrétaire d’État chargé des Retraites et de la Santé au travail, s’est rendu sur ce chantier en phase gros œuvre, qui sera livré à l’automne 2023, pour parler de la prévention.

Accueilli par l’équipe de la société Les Maçons parisiens (mandataire principal d'un groupement comptant Franki, filiale de Razel-Bec), le secrétaire d’État a interrogé les différents acteurs et responsables présents. Il a également échangé avec Paul Duphil, représentant l’OPPBTP.

Le chantier qui prend place sur une ancienne colline à proximité de la route, illustre en effet les enjeux en matière de prévention-sécurité et donc de santé au travail. Notons que l’extension de la clinique doit permettre d’accueillir une nouvelle maison médicale (R+3) et d’agrandir le parking (300 places créées – dans un parking silo – en plus des 280 existantes).

Un chantier complexe sur le plan de la mécanique des sols

« C’est l’un des chantiers les plus difficiles à traiter en termes de mécanique des sols », a souligné François Mortegoutte, président-directeur général des Maçons parisiens (250 salariés, 87 millions d’euros de chiffre d'affaires). De grandes parois en béton cloutées et tirantes, assurant le maintien de la colline, ont en effet pu être observées par les visiteurs du jour. Le président de l’entreprise a également souligné la qualité des relations avec la maîtrise d’ouvrage, importante notamment pour générer « une bonne sécurité » sur le chantier.

« En réalité, il s’agit d’un chantier simple où l’on assure les procédures de sécurité habituelle », a poursuivi François Mortegoutte. Selon l’ingénieur Travaux, Quentin Lalande, si les réunions en amont permettent de définir les modes opératoires et d’organiser la prévention, le personnel constitue toujours la clé de voûte de la politique prévention de l’entreprise.

En réponse à la question posée par Laurent Pietraszewski sur le déroulement de la formation en matière de prévention-sécurité, l’entreprise a confirmé qu’elle était prise en main par le chef de chantier. Ce dernier assure une formation sécurité personnalisée aux salariés présents sur le chantier, et remet à chaque nouveau collaborateur un livret d’accueil, réalisé en collaboration avec l’OPPBTP.

Un livret d’accueil remis à chaque nouvel arrivant sur le chantier

Le livret d’accueil indique les noms et contacts des intervenants du chantier concerné avec un petit plan des travaux ; Il rappelle, via un jeu complet de pictogrammes ludiques, les règles de sécurité à respecter sur le chantier en matière de protection individuelle et collective, d’appareils de levage, banches, étaiement, poutres/planches, passerelles de sécurité, sans oublier le respect de l’environnement.

« Ce livret est important notamment en raison du turn-over important sur les chantiers et de la coactivité », a insisté le secrétaire d’État, selon lequel une formation doit nécessairement accompagner cet outil.

« Ce livret est la pointe de l’iceberg », a confirmé Paul Duphil, qui précise que l’entreprise Les Maçons parisiens travaille depuis longtemps avec l’OPPBTP. Le livret d’accueil a d’ailleurs été réalisé en collaboration avec les services de l’Organisme de prévention.

« Les actions de sécurité doivent s’adapter en permanence »

« En outre, des plans d’actions annuels de formation sont mis en place par l’OPPBTP », a précisé Paul Duphil, qui cite les actions menées sur le terrain par les conseillers de l’Organisme, en l’occurrence ceux de l’agence Ile-de-France pour Les Maçons parisiens.

Autre point évoqué pendant l’échange : l’adaptation de la politique de sécurité pendant la vie du chantier. « On pense à la sécurité sur le papier, mais il y a des choses qui se créent durant le chantier. Et même si on est pris par l’activité, il faut à ce moment savoir réagir et devenir super exigeants en termes de prévention-sécurité », terminent les responsables de l’entreprise.