TMS chroniques et travail : quelles sont les bonnes pratiques européennes ?
L’EU-Osha a présenté huit études de cas de personnes atteintes de troubles musculo-squelettiques chroniques qui sont parvenues à reprendre leur travail.
Date de mise à jour : 18 sept. 2020
Quels pourraient être les facteurs de réussite pour prendre le chemin du retour au travail ou pour se maintenir au travail avec un trouble musculo-squelettique (TMS) chronique ? L’EU-Osha explore ce sujet à travers les études de cas de huit travailleurs souffrant de TMS chroniques qui ont réussi à reprendre le travail après un arrêt maladie ou qui ont continué à travailler malgré leurs TMS. Les travailleurs représentent des organisations, des secteurs et des pays européens divers.
Prévenir, soutenir les collaborateurs et communiquer de façon ouverte
Parmi les bonnes pratiques identifiées, l’étude insiste sur l’intervention précoce, le soutien des supérieurs hiérarchiques et des collègues et une communication ouverte. Des mesures simples permettent souvent aux personnes de continuer à travailler, souligne l’étude. En fonction des postes de travail, un clavier ou une souris adaptés, des coussins ou des tabourets-bâtons pour permettre de maintenir le confort, de l’activité physique et des exercices d’étirement peuvent soulager les personnes. Elle relève aussi que la possibilité d’avoir de la flexibilité par rapport au temps de travail et de faire évoluer les missions des travailleurs sont également de bonnes solutions.
Autre facilitateur du succès du retour des travailleurs en emploi : qu’ils se sentent valorisés et que l’entreprise continue à rester en contact lorsqu’ils sont en congé maladie. Un retour au travail par étapes élaboré avec le supérieur hiérarchique est préconisé, dans une approche multidisciplinaire incluant les professionnels de santé, les professionnels de la santé au travail, les ergonomes, les RH, les supérieurs hiérarchiques et le travailleur.
L’EU-Osha appelle aux partenariats pour sa campagne européenne « Pour un travail sain : allégez la charge ! » ? Le formulaire de candidature est disponible en ligne sur son site depuis le 15 septembre et jusqu’au 20 décembre 2020. La campagne vise à s’attaquer au problème des TMS d’origine professionnelle et à améliorer la vie des travailleurs.