Le + prévention : La gestion de la coactivité entre les engins
Date de mise à jour : 23 août 2022 - Auteur : Loïc Féron
Détection des gaz
Des détecteurs multigaz (CO2, SO2, méthane…) sont positionnés dans les galeries et des mesures d’air sporadiques sont effectuées par l’entreprise Implenia. « Les compagnons, équipés de détecteurs individuels, ont accès si besoin à des masques ventilés lors des phases générant de la poussière, précise Michel Léandri. Durant la phase d’excavation, pour se prémunir du risque incendie, les engins étaient équipés de dispositifs d’auto-extinction et des masques autosauveteurs étaient disposés en galerie pour les compagnons. »
Une ventilation aspirante et/ou soufflante
Alimentée en surface par deux machines, la ventilation est dimensionnée pour renouveler l’air ambiant sur les postes de travail souterrains. « En phase d’excavation, génératrice de beaucoup de poussières, une ventilation aspirante a été mise en œuvre, explique Michel Léandri, responsable QSE chez Implenia. Elle est remplacée en phase génie civil par une ventilation soufflante destinée à renouveler l’air. » Des boosters ont été intercalés sur les conduites pour propulser l‘air frais jusqu’à l’extrémité de la galerie principale. Ventilateurs d’appoint, en galerie, et ventilateurs de poche individuels complètent ce dispositif.
Risque incendie et évacuation
Avant la création de deux issues de secours via le réseau existant (le LHC), des cabines de survies ont été mises en place avec extinction autonome, liaison téléphonique sécurisée, défibrillateur et autonomie de 4 heures (au lieu de 2 - NDLR) demandée par les pompiers du Cern ». Des masques autosauveteurs sont disponibles dans des bornes ou sur des chariots roulants, qui comportent également un extincteur et une trousse de secours.