Échauffements sur les chantiers : comment bien les pratiquer
L'OPPBTP publie une étude relative à la pratique d'échauffements musculaires sur les chantiers. L'organisme analyse les bénéfices et les limites pour les compagnons. Il livre ses recommandations pour rendre cette pratique plus efficace.
Date de mise à jour : 15 avr. 2021
Auteur : Virginie Leblanc
©Bouygues Bâtiment Ile-de-France Rénovation privée (photo prise avant la crise sanitaire).
Faut-il s’échauffer sur les chantiers avant de prendre son poste ? Pourquoi et comment ? Quels en sont les bénéfices et les limites ? C’est ce qu’explore l’OPPBTP dans une étude publiée sur son site preventionbtp.fr.
Echauffements musculaires avant le travail : des répercussions bénéfiques
La pratique d’échauffements musculaires dans le BTP se développe depuis plus de dix ans. L’étude démontre que les entreprises qui les pratiquent sur les chantiers constatent souvent des répercussions bénéfiques, comme la réduction des accidents de la première heure et le renforcement de la cohésion d’équipe. La majorité des salariés évoque également un sentiment de « bien-être général ».
Construire un projet « Échauffements »
En revanche, leur bénéfice n’est pas démontré quant à la prévention des TMS ou une influence positive sur des pathologies à moyen terme. Pour obtenir des résultats significatifs en termes de sécurité, l’OPPBTP propose des outils pour construire un projet « Échauffements ». Il invite à intégrer cette pratique dans un plan d’action de prévention portant aussi sur d’autres dimensions du travail et en partenariat avec les services de santé au travail.