En résumé

    Différents types de risques d’exposition aux rayonnements électromagnétiques existent :

    • L’exposition aux rayons du soleil touche toutes les personnes qui travaillent en extérieur. Coup de soleil, brûlure, allergie, cancer de la peau sur le long terme, le soleil à trop forte exposition est dangereux pour les yeux, la peau et l’organisme d’une manière générale.
    • Les lasers sont utilisés dans tous les corps de métiers. Dans le BTP, les lasers de classes 1 ou 2, les moins dangereux, sont principalement utilisés. Toutefois, des précautions sont à prendre en compte.
    • Les peintres, les couvreurs ou les électriciens peuvent être amenés à travailler à proximité de sources électromagnétiques (pylônes de transmission TDF, antennes relais).
    • Les équipements de soudures, soudure par points, soudage par résistance, chauffage par induction, les équipements de chauffage industriel par micro-ondes peuvent générer des niveaux d’exposition supérieurs aux valeurs limites.
    • Les personnes électrosensibles, porteuses d’implants actifs ou les femmes enceintes doivent faire l’objet d’une attention particulière par rapport à ces risques.
    • Les rayonnements radioactifs/ionisants (rayons X, rayons gamma) sont les plus dangereux. Ils concernent les opérateurs effectuant des travaux dans les centrales nucléaires ou utilisant des appareils tels que gammadensimètre et humidimètre qui contiennent des sources radioactives scellées. Ces professionnels doivent suivre un protocole très strict d’utilisation du matériel et sont soumis à des tests médicaux réguliers.

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    Risque d’exposition aux rayonnements : tous les métiers du BTP concernés

    Qu’est-ce qu’un rayonnement ? Il s’agit de la diffusion d’énergie à partir d’une source. Cette source peut être naturelle comme le soleil ou électromagnétique (pylônes de transmission TDF, antennes relais, chauffages par rayonnement électrique). Elle peut aussi venir de certains appareils lasers et appareils de mesures radioactifs. A forte dose, ces rayons s’avèrent dangereux.

    De nombreux métiers du BTP sont concernés par ces risques.

    Vous travaillez à l’extérieur, le soleil qui émet des rayons ultraviolets (UV) peut avoir des effets néfastes sur votre santé si vous ne vous protégez pas. Les opérateurs travaillant dans le gros œuvre, le génie civil, les travaux ferroviaires, routiers, sur les canalisations ou sur l’enveloppe du bâtiment (travaux de couverture, façade, étanchéité, bardage, etc.) sont donc particulièrement concernés.

    Les appareils laser sont, quant à eux, utilisés dans tous les corps de métiers du BTP (pointer laser, laser d’alignement, laser pour la transmission de point à point). Les équipements de travail utilisant des lasers sont classés par dangerosité (classes 1 à 4). Les yeux sont particulièrement vulnérables.

    Nous sommes tous cernés par les champs électromagnétiques dans nos maisons comme à l’extérieur. Mais certains professionnels peuvent être amenés à travailler à proximité directe de sources de rayonnement telles que des antennes relais, des chauffages à rayonnement électrique ou des pylônes sans en connaître les risques.

    La dangerosité des rayons X nécessite une grande vigilance

    Les rayons X sont, quant à eux, les plus dangereux. C’est pourquoi les techniciens qui manipulent du matériel dans lequel se trouvent des sources radioactives sont soumis à un certain nombre de règles et de procédures.

    Au sein de l’entreprise, une personne compétente en radioprotection (PCR) est désignée afin de prendre en charge la prévention. Elle suivra une formation spécialisée dans ce domaine.

    En coordination avec le comité social et économique (CSE) et les services de santé au travail, elle est chargée de plusieurs missions :

    • élaborer le document unique d’évaluation des risques (Duer) avec le recensement des risques des rayons X dans chaque poste de travail concerné,
    • constituer le dossier d’autorisation ou de déclaration des installations à risque d’exposition aux rayonnements ionisants,
    • délimiter et signaler les zones de travail autour de toutes les sources de rayonnements ionisants,
    • contrôler périodiquement les installations et le matériel de surveillance et de dosimétrie,
    • choisir et contrôler les équipements de protection individuelle,
    • surveiller la dosimétrie personnelle de chaque technicien,
    • rédiger des consignes et former périodiquement (tous les trois ans au minimum) des travailleurs à la radioprotection…

    Ultraviolets, champs magnétiques, rayons radioactifs : méfiez-vous des rayons

    Il existe différents risques d’exposition aux rayons dans les métiers du BTP : le soleil et ses rayons ultraviolets, les rayons lasers, les champs magnétiques et enfin les plus dangereux, les rayons radioactifs. Les opérateurs exposés à ces rayons doivent suivre un certain nombre de précautions pour s’en protéger.

    Rayons ultraviolets solaires : les précautions à prendre

    Un grand nombre d’activités du BTP sont soumises aux conditions météorologiques. Mais les plus exposés aux UV solaires sont les métiers qui ne peuvent s’exercer qu’à l’extérieur tels que ceux des travaux publics, du gros œuvre, de la façade, de la charpente, de la couverture ou encore de l’étanchéité.

    Cependant, d’après une étude allemande, tous ne sont pas touchés de la même façon. Les plus exposés sont ceux qui travaillent dans les carrières et les canalisateurs. Les soudeurs et les métalliers sont également exposés lors des opérations de soudage à l’arc.

    En outre, plus le soleil est haut dans le ciel, plus le risque est grand. La réflexion du rayon du soleil sur certains matériaux comme l’eau, la neige ou les matériaux blancs accroît le risque. La surexposition aux ultraviolets A et B (UVA et UVB) entraîne des risques pour les yeux, la peau et l’organisme d’une manière générale.

    Mettre de la crème solaire ne suffit pas ! Il est préconisé, si cela est possible, de former un abri (avec une bâche, par exemple) pour se protéger du soleil.

    Adaptez vos horaires pour être moins exposé. Les rayonnements UV sont les plus forts entre midi et 15 h. En fonction de l’exposition, essayez de travailler au moment où il y a le plus d’ombre.

    Il est également recommandé de porter des vêtements à manches longues et un pantalon. Ne portez surtout pas de short ni de tee-shirt, mettez une visière, un protège-nuque anti UV positionné sur le casque.

    Portez des lunettes solaires de protection (selon les normes EN 170 ou EN 172).

    N’oubliez pas de mettre de l’eau fraîche à disposition sur les chantiers.

    L’employeur doit aussi prendre un certain nombre de mesures afin de limiter l’exposition solaire de ses salariés :

    • Tout d’abord, informez-vous sur les conditions météorologiques. Météo France donne chaque jour les prévisions des index UV.
    • Organisez des rotations des équipes des postes les plus exposés au soleil.
    • Aménagez des lieux ombragés pour les pauses.
    • Mettez des filtres sur les vitres des véhicules pour protéger les conducteurs d’engin.
    • Fournissez de l’eau fraîche en grande quantité.
    • Informez vos équipes des dangers des ultraviolets. Les services de santé au travail peuvent vous accompagner sur le sujet.
    • Veillez au dépistage précoce et régulier des cancers de la peau pour vos salariés les plus exposés. Les personnes à risques, à peau claire, avec des tâches de rousseurs ou des grains de beauté doivent être suivies par un dermatologue.

    Les rayonnements UV, outre les conséquences sur vos compagnons, provoquent également un vieillissement prématuré de certains matériaux comme les casques ou les cordes. Ne les stockez pas à l’extérieur. Mettez-les à l’abri des rayonnements UV.

    Les rayonnements lasers : attention aux yeux !

    Les appareils lasers sont utilisés dans tous les corps de métiers du BTP pour prendre des mesures (pointer laser, laser d’alignement, laser pour la transmission de point à point) ou comme outils de guidage lorsqu’ils sont incorporés à certaines machines comme la scie sauteuse.

    Plusieurs types d’appareils existent : laser rotatif, laser rectiligne, télémètre, tachéomètre…

    Il y a également plusieurs classes de laser déterminées en fonction de leur longueur d’onde. La majorité des lasers utilisés dans le BTP est essentiellement constituée des lasers de classes 1 ou 2, les moins dangereux.

    Les lasers de classe 3, rencontrés également, ne peuvent être manipulés que par des opérateurs compétents et qualifiés. Cette classe est renseignée sur la notice d’instruction de l’appareil.

    Le risque principal est de recevoir le faisceau dans l’œil. Des brûlures sur la peau plus ou moins profondes selon la puissance du laser peuvent également être provoquées. Celui-ci étant fin et très directif, la probabilité pour que cela arrive est heureusement faible dans des conditions normales de travail. Ainsi, aucun opérateur ne doit se trouver dans la zone balayée par le laser. Le faisceau ne doit pas être à hauteur de l’œil ni bien sûr viser l’œil délibérément.

    Pour prévenir tout risque d’accident, le Code du travail a élaboré des dispositions spécifiques à l’exposition aux rayonnements optiques artificiels que vous trouverez dans les articles R4451-1 et suivants du Code du travail.

    Reportez-vous également à la documentation fournie par le (ou les) fabricant(s) des équipements lasers qui doit être conforme à la norme NF EN Iso11252 (Lasers et équipements associés aux lasers) ou NF EN 60825-1 (Sécurité des appareils à laser).

    Ces documents doivent contenir des informations indispensables pour l’évaluation des risques, notamment :

    • Les caractéristiques et classes de l’équipement laser.
    • Les prescriptions d’utilisation et de sécurité pour les opérateurs en conditions d’utilisation normale.
    • Les interventions autorisées à l’utilisateur.
    • Les prescriptions d’interventions et de sécurité, pour les opérations de maintenance notamment.

    Les champs électromagnétiques : quels risques ?

    Les champs électromagnétiques sont partout dans nos vies : radio, téléphone portable, télévision, micro-ondes, wifi… Dans le milieu professionnel, des machines ou équipements émettent également des champs électromagnétiques. Dans le BTP, certains professionnels comme les peintres ou les électriciens peuvent être amenés à travailler à proximité de sources de rayonnement (pylônes de transmission TDF, antennes relais, chauffages par rayonnement électrique) sans connaître les risques et les précautions à prendre. Les porteurs d’implants actifs (stimulateurs cardiaques ou prothèses auditives) doivent faire particulièrement attention.

    En ce qui concerne les antennes relais, les opérateurs signalent généralement les périmètres d’accès avec des chaînettes jaunes ou noires, un marquage au sol ou un panneau indiquant un numéro de téléphone pour faire couper l’antenne.

    En respectant les préconisations de coupure, vous ne risquez rien. Cependant, même si les périmètres sont bien signalés, par mesure de précaution, mieux vaut ne pas vous approcher trop près des antennes. Le port d’équipements particuliers conçus avec des fibres métalliques tressées est également préconisé.

    Pour les lignes à haute tension, même si la fréquence de 50 est respectée, il est prudent de ne pas rester trop longtemps sous la ligne. Soyez particulièrement vigilant si vous êtes amené à travailler sous des lignes transfrontières ou destinées aux grosses agglomérations car la puissance délivrée est supérieure.

    En ce qui concerne les équipements électriques, l’émission est très faible. Seuls les travaux de soudure représentent un danger car ils nécessitent des courants d’intensité très élevée et sont donc une importante source de rayonnement. En courant alternatif à 50 Hz, les valeurs limites risquent d’être dépassées, en particulier lorsque les soudeurs pour des raisons pratiques portent les câbles d’alimentation sur leurs épaules. Changez vos pratiques et utilisez par exemple des câbles suspendus ou éloignez-vous pour travailler.

    Les conséquences des champs électromagnétiques sur le corps humain dépendent de la fréquence du champ auquel vous êtes exposé.

    La directive européenne introduit deux groupes :

    • Les valeurs limites d’exposition (VLE) en dessous desquelles il n’y aurait pas d’effet nocif connu pour la santé.
    • Les valeurs déclenchant l’action (VDA) utilisées pour mesurer les expositions et mettre en œuvre des mesures de précaution si elles sont dépassées.

    L’entreprise doit évaluer les risques pour assurer la sécurité des salariés avec les actions suivantes :

    • faire l’inventaire des sources électromagnétiques ;
    • évaluer l’exposition aux postes de travail en s’appuyant sur les informations du fabricant, des guides, des études et veiller aux valeurs limites d’exposition ;
    • mettre en œuvre des méthodes connues de réduction de l’exposition au champ électromagnétique (éloignement de la source, réduction de la puissance, blindage...) ;
    • informer les salariés sur leur exposition et les dispositions prises par l’entreprise ;
    • prévenir les Services de Santé au Travail des risques d’exposition de vos salariés, en particulier pour les porteurs d’implants.

    Pour faire cette évaluation le document de l’INRS "Classification des sources d’exposition aux champs magnétiques" définie trois catégories d’exposition :

    • catégorie 1 : aucune mesure ne doit être prise ;
    • catégorie 2 : subdivisée en deux sous-catégories :

    - 2a : seules quelques instructions sont nécessaires (respecter les distances de sécurité, par exemple).

    - 2b : des mesures techniques - telles que le blindage de la source de rayonnement ou du local et l'affichage des consignes de sécurité - sont nécessaires.

    • Catégorie 3 : elle inclut tous les environnements de travail nécessitant des mesures importantes (réorganisation du lieu de travail, par exemple).

    Les rayons X : des métiers sous haute surveillance

    Les professionnels du BTP peuvent être soumis à des rayons radioactifs dans différents cas :

    • lors de la mesure de densité et de teneur en eau des bétons bitumés sur un chantier de construction de route ;
    • au cours de travaux dans une centrale nucléaire.

    Le gammadensimètre et l’humidimètre sont les deux appareils utilisés pour mesurer la densité et l’humidité des sols qui contiennent des sources radioactives scellées. Seuls les opérateurs qualifiés et formés peuvent utiliser ces appareils. Une zone réglementée doit être installée autour de l’appareil ; l’accès à cette zone est interdit à toute personne non autorisée et non équipée de dosimètre.

    En ce qui concerne les travaux en centrale nucléaire, respectez le plan de prévention mis en place par la centrale. Les recommandations ne seront pas les mêmes en fonction de l’emplacement des travaux : première enceinte du réacteur ou à l’extérieur.

    Dès lors que l’on amène une source radioactive proche d’une zone d’habitation, un certain nombre de bonnes pratiques doivent être mises en place :

    • une protection individuelle :

    - minimiser la durée de présence proche de l’appareil.

    - se tenir sur le côté de l’appareil où le débit de dose est le plus faible.

    • une protection collective :

    - choisir l’appareil avec une source dont l’activité est adaptée à la profondeur du revêtement testé. Si la mesure d’humidité n’est pas nécessaire, un appareil muni d’une seule source suffit ;

    - s’assurer que personne ne puisse se trouver dans la zone d’opération et mettre en place un périmètre de sécurité de 20 mètres autour de la source ;

    - mettre en place le temps de l’opération une zone de 1 mètre autour de la source uniquement accessible à la personne qualifiée et équipée du dosimètre ;

    - interdire l’accès à cette zone à tout autre personne ;

    - mettre en place une signalisation avec différents panneaux d’avertissement ;

    - lors du transport de l’appareil en voiture, arrimer la valise de transport au plus loin des occupants du véhicule ;

    - Lors du déplacement de l’appareil sur site, utilisez des méthodes de transport diminuant les temps d’exposition et éloignant l’appareil de l’opérateur, tout en limitant le port de charge (chariot, diable…) ;

    - effectuer des mesures à proximité du coffre de stockage avant le transport et au moment de sortir l’appareil de son coffre de stockage.

    Des techniciens qualifiés et habilités

    Seuls des techniciens qualifiés ayant reçu une formation peuvent se servir des appareils de mesure de densité. Ils doivent également posséder une autorisation de l’employeur pour accéder à la zone délimitée et effectuer le travail munis d’un dosimètre afin de s’assurer qu’ils ne reçoivent pas de dose trop forte d’élément radioactif.

    Une personne compétente en radioprotection pour assurer la sécurité du technicien

    Derrière ce technicien, un agent de protection appelé PCR (personne compétente en radioprotection) suit les mesures enregistrées par le dosimètre. Il s’assure que la dose émise est en corrélation avec celles admises et qu’il n’y a pas de fuite.

    Le technicien ne doit pas recevoir sur l’année de dose supérieure à 1 millisievert (1 mSv) (dose autorisée par le Code de la santé publique).

    En cas d’accident, une procédure d’alerte est immédiatement mise en place : la PCR est prévenue en premier lieu. C’est elle qui ensuite alertera l’IRSN, l’autorité sureté nucléaire (ASN), le préfet, les pompiers…

    Toute exposition au rayonnement ionisant est interdite aux personnes de moins de 18 ans ainsi qu’aux femmes enceintes. Le travail est réglementé pour le personnel temporaire (CDD ou intérim).

    Les appareils doivent être vérifiés par un organisme extérieur agréé et en interne par l’entreprise.

    Des conséquences plus ou moins graves selon les types de rayonnements

    Les conséquences des rayons sont très variables selon leur nature et selon les personnes. Elles peuvent aller de la petite brûlure au cancer de la peau. Dans certains cas, les conséquences ne se manifestent que plusieurs années après. Certaines affections, en particulier celles provoquées par les expositions au rayonnement ionisant, sont couvertes par le tableau des maladies professionnelles.

    Les conséquences aux rayons dépendent de la fréquence et de l’intensité

    Les rayons ultraviolets

    La surexposition aux rayons ultraviolets solaires ou l’exposition au laser présente des risques :

    • pour la peau : brûlures solaires (coup de soleil), vieillissement accéléré de la peau qui favorise l’irritation cutanée et ralentit la cicatrisation. Elle peut aussi provoquer des allergies ou une intolérance aux rayons UV, et de l’eczéma ;
    • pour les yeux : inflammation de la cornée, cataracte voire dégénérescence de la rétine ;
    • le danger le plus important reste le risque de cancer. L’exposition aux ultraviolets est le principal facteur de cancer de la peau.

    Le champ électromagnétique

    Du côté du champ électromagnétique, les conséquences dépendent de leur fréquence et de leur intensité. Par exemple, il a été constaté que certaines personnes exposées au champ magnétique d’une certaine intensité pouvaient voir des tâches lumineuses, ce qui provoquerait un défaut d’attention.

    Chez certaines personnes électrosensibles, la proximité d’un champ magnétique engendre de la fatigue, des troubles du sommeil, des maux de tête, angoisses, palpitations. Mais la corrélation entre ces maux et l’exposition n’ayant jamais été scientifiquement établie, ils ne sont pas reconnus comme maladies professionnelles.

    En revanche, même si cela est rare, il y a des risques de dysfonctionnement des implants actifs tels que les stimulateurs cardiaques, prothèses auditives ou pompes à insuline, y compris à des valeurs inférieures aux normes. Le cas des femmes enceintes doit faire l'objet de mesures particulières pour éviter une exposition à ces risques.

    Les effets sur l’organisme des rayons X sont de deux types :

    • les effets à court terme, liés directement aux lésions cellulaires et pour lesquels un seuil d’apparition a été défini. Ils se manifestent quelques heures à quelques jours après l'exposition ;
    • les effets à long terme et aléatoires : cancers et anomalies génétiques. Ils se manifestent quelques mois à quelques années après l’exposition.

    Toutes les affections provoquées par les expositions professionnelles au rayonnement ionisant sont couvertes par le tableau des maladies professionnelles.

    Les techniciens travaillant avec des appareils à rayons radioactifs sont très suivis au niveau médical. Ils sont classés par catégorie selon la dose de rayons qu’ils sont susceptibles de recevoir : de 1 à 6 mSv (sievert) par an, le technicien se trouve en catégorie B. De 6 à 20 mSv, il passe en catégorie A. Selon leur catégorie, ils auront un suivi médical renforcé annuel, biannuel… qui permet de s’assurer qu’ils n’ont pas de dommage sur le corps.

    Réglementation

    • Décret n° 2018-437 du 4 juin 2018 relatif à la protection des travailleurs contre les risques dus aux rayonnements ionisants : notre analyse
    • Arrêté du 26 juin 2019 relatif à la surveillance individuelle de l'exposition des travailleurs aux rayonnements ionisants : notre analyse

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