Quelles chaussures de sécurité choisir pour les chantiers du BTP ?
Pour les activités courantes, vous pouvez choisir des protections de niveau S3 qui comprennent :
- un embout résistant à une chute de 20 kg sur un mètre (énergie choc de 200 joules),
- un insert anti-perforation résistant à la pression d’un homme de 75-80 kg en marchant (soit une force de 1 100 N),
- des propriétés antistatiques,
- une absorption d’énergie du talon,
- une propriété d'imperméabilité à l’eau,
- des semelles à crampons pour une bonne résistance au glissement (marquage SRC).
Pour certains risques spécifiques, vous opterez pour des chaussures adaptées : résistance aux hydrocarbures, isolation thermique inamovible et intégrée dans la semelle, etc. Dans tous les cas, il est vivement recommandé d'associer les compagnons au choix des chaussures afin de favoriser l’adhésion et le port effectif de ces protections individuelles. Les chaussures de sécurité préconisées pour les chantiers du BTP répondent à la norme NF EN ISO 20345. Ce type de chaussures offrent un niveau de protection suffisant pour un chantier de BTP standard.
En revanche, il est préférable que vous choisissiez des équipements chaussants adaptés en cas d'activités spécifiques comme :
- les travaux d'application de produits noirs, avec des chaussures disposant d'une semelle résistante à la chaleur de contact (marquage HRO selon la norme NF EN ISO 20345),
- les travaux de découpe où il existe des risques de coupures de scie de chaîne, avec des équipements électroportatif ou fixe (norme NF EN ISO 17249),
- les travaux de soudage, avec des chaussures spéciales pour les risques thermiques et les projections de métal fondu (norme NF EN ISO 20349),
- les travaux basse tension, avec des chaussures isolées électriquement (norme NF EN 50321).
Reportez-vous à la notice d'utilisation et à l'étiquetage de l'équipement.
Les références aux normes vous aideront à faire les bons choix lors de vos achats.
Date de mise à jour : 30 mars 2020