Quels sont les dangers de la présence de mercure dans l’atmosphère d'un chantier et que doit-on faire ?
L’inhalation de vapeurs de mercure peut avoir des effets nocifs sur le système nerveux, respiratoire, digestif, immunitaire et sur les reins. Elle peut être fatale. L’exposition des opérateurs doit être la plus basse possible et inférieure à la VLEP-8h* fixée à 20 µg/m3.
Nous recommandons, avant tout, de suspendre les travaux et d’interdire l’accès de votre personnel à cette zone polluée, d’alerter votre médecin du travail et de réaliser le balisage de la zone polluée. Il faut ensuite définir, avec votre médecin du travail, les mesures de protection collective contre l’inhalation de ces vapeurs en concertation avec le chef d’établissement :
- Ventiler les locaux concernés, afin de réduire voire éliminer la source de pollution au mercure.
- Renouveler l’air de la zone de travaux, afin d’abaisser au niveau le plus bas possible la teneur en vapeur de mercure dans l’air ambiant.
- Enfin, avant la reprise des travaux, faire effectuer à nouveau des mesures d’atmosphère. Si la teneur en vapeur de mercure est inférieure à 10 % de la VLEP-8h, les activités pourront reprendre dans la zone encore contaminée, à condition que les intervenants portent une combinaison jetable, des gants imperméables avec manchettes ainsi qu’un masque de protection respiratoire équipé de filtre HgP3 (rouge + blanc) ou d’un masque à adduction d’air si l’intervention est réalisée en espace confiné. Le personnel intervenant devra être informé, avec l’aide du médecin du travail, sur les risques du mercure et les consignes à respecter (port des EPI, hygiène).
*VLEP-8h : valeur limite d’exposition professionnelle sur 8 heures.
Date de mise à jour : 30 mai 2024