Question 1

Quels sont les points clés pour arrimer des charges et rouler en sécurité ?

Accepted Answer

L’objectif de l’arrimage est d’immobiliser une charge sur un moyen de transport pour des conditions de conduite normales, dont les freinages en urgence, les manœuvres brusques d’évitement et les mauvaises routes.On peut citer quelques points clés :optez pour le véhicule adapté et aménagé aux charges ou engins à transporter (adéquation) ;vérifiez le poids de la charge transportée ainsi que la position de son centre de gravité ;tenez compte du plan de répartition du chargement et de la charge utile du porteur ou de la remorque ;choisissez la méthode d’arrimage la plus adaptée (direct, par frottement, par blocage…) ;nettoyez les plateaux (enlever toute trace de sable, boue, huile, graisse…) ;disposez des tapis antiglisse sous le chargement ce qui favorisera le frottement et diminuera le besoin en force d’arrimage nécessaire pour le maintien du colis ;veillez à ce que le colisage des charges soit réalisé et résistant comme la mise en place d’un film étirable/rétractable ou d’un cerclage pour le conditionnement des matériaux sur palette ;déterminez le nombre et le type de sangles, de chaînes ou de barres de maintien pour sécuriser le chargement de manière optimale et contrôlez l’état de conservation des accessoires d’arrimage avant chaque utilisation ;protégez les sangles des arêtes vives avec des accessoires dédiés ;veillez à ne pas dépasser la charge maximale autorisée pour l’ensemble du véhicule ;vérifiez la qualité et l’état de l’ensemble du dispositif d’arrimage : la carrosserie du véhicule, les points et les accessoires d’arrimage… ;pensez à vérifier systématiquement l’arrimage :Ces vérifications doivent systématiquement avoir lieu :après quelques kilomètres parcourus, et régulièrement suivant le mauvais état des routes ;après un freinage à fond ou une manœuvre brusque d’évitement ;en cas de changement de météo pour vous assurer que le vent ou la pluie n’ont pas déplacé les charges.

Question 2

La formation sur le port des EPI est-elle obligatoire ?

Accepted Answer

Oui en tant que chef d’entreprise vous avez l’obligation de faire bénéficier vos collaborateurs utilisant des EPI d’une formation adéquate.Cette formation doit contenir si besoin une démonstration de l’équipement, elle est renouvelée aussi souvent que nécessaire pour que l'équipement soit utilisé conformément à la consigne d'utilisation.Cette formation est dispensée par l’employeur lui-même ou par le formateur qu’il a choisi et nommé.Le contenu de la formation est fixé par le chef d’entreprise qui élabore ou fait élaborer sous son contrôle la consigne d’utilisation.Différents supports peuvent être utilisés pour argumenter et illustrer cette formation, comme les notices d’utilisation des équipements, ou bien le livret d’accueil de l’entreprise qui peut intégrer l’ensemble des EPI mis à disposition dans l’entreprise.

Question 3

Dois-je réceptionner un échafaudage roulant ?

Accepted Answer

Oui, la réception de l’échafaudage roulant est obligatoire et doit faire l’objet d’une vérification.Ce document vous aidera à formaliser votre vérification :Prévention BTP : Rapport de vérification avant mise en service d'un échafaudage roulantUne application existe pour faire ces vérifications encore plus facilement !

Question 4

Quelle est la différence entre les activités hyperbares mention A et mention B ?

Accepted Answer

Les notions de mention A et mention B sont définies dans le décret n°2011-45 du 11 janvier 2011, et notamment à l'article R.4461-28 relatif aux certificats d’aptitude à l’hyperbarie (CAH) et de conseiller à la prévention hyperbare (CPH).Les travaux doivent être effectués par des entreprises certifiées avec des opérateurs scaphandriers possédant le CAH mention A, alors que les interventions peuvent être réalisées par entreprises ayant des opérateurs scaphandriers avec un CAH mention B. À noter que la mention B est complétée par des spécialités.La qualification de travaux est précisée dans l’annexe 1 de l’arrêté 29 septembre 2017 relatif à la certification d’entreprises réalisant des travaux hyperbares.Attention&thinsp;: l’arrêté du 30 octobre 2012 relatif aux travaux subaquatiques effectués en milieu hyperbare et son annexe ont été abrogés par l’arrêté du 14 mai 2019 relatif aux travaux hyperbares effectués en milieu subaquatique.La DGT a publié un document Questions/Réponses en date du 30/10/2020 qui vient préciser certains points.

Question 5

Mon fournisseur doit-il mettre en place un PPSPS (Plan particulier de sécurité et de protection de la santé) ?

Accepted Answer

Non. S’il ne fait que livrer les fournitures sur le chantier, votre fournisseur n’a pas à réaliser un PPSPS. Les risques générés par ce fournisseur doivent figurer dans le PPSPS de l’entreprise qui a eu recours à lui.En revanche, nous vous conseillons de mettre en place un processus de sécurisation des livraisons, en lien avec le coordonnateur SPS. Sur les chantiers soumis à coordination SPS le Document harmonisé d’organisation des livraisons (DHOL) peut vous y aider.

Question 6

Existe-t-il un CACES® pour la conduite d'un engin électrique de démolition avec télécommande (type Brokk) ?

Accepted Answer

Non, ce type d'engin n'est pas mentionné dans la catégorie A « Engins compact » de la recommandation R482 (poids < 6 tonnes en France). Ainsi, cet engin télécommandé de la marque Brokk n'entre pas dans le champ CACES®.Néanmoins, les conducteurs de ces engins doivent bénéficier d'une formation et d'un contrôle des compétences théoriques et pratiques. Vous pouvez donc vous rapprocher d'un organisme de formation et lui demander la formation adaptée et le contrôle des compétences associé.L'option « télécommande » reste un élément de cette formation.À la suite de cette formation, le travailleur est soumis à un contrôle des connaissances et de savoir-faire pour la conduite en sécurité de l'engin. Ce contrôle est nécessaire pour la délivrance d'une autorisation de conduite.Le poids de l'engin est également un repère pour savoir si un CACES® serait requis. Dans le cas d'un engin > 6 tonnes, l'option « Porte-engins » pour les catégories B à F des CACES® peut être utile afin de valider l'aspect déchargement en sécurité d'une telle machine.

Question 7

Comment faire en cas d'absence de toilettes sur le chantier ?

Accepted Answer

La mise à disposition des toilettes est obligatoire sur tout type de lieux de travail, atelier ou chantier.Il existe des solutions diverses pouvant répondre à la majeure partie des configurations de chantiers :des toilettes raccordables, par le biais d'une solution modulaire, type bungalow ou monobloc ;des toilettes raccordables dans les locaux existants (appartement, local aménagé) ;des toilettes non raccordables, autonomes et mobiles, comme les bases vie mobiles (roulottes) ou des toilettes mobiles autonomes.Pour les chantiers au sein d'une entreprise ou chez des particuliers, il convient d'évoquer le sujet avec le client pour identifier si les installations d'hygiène existantes sont utilisables ou s'il est nécessaire de mettre en œuvre des installations d'hygiène spécifiques.Pour les chantiers de courtes durées, inférieurs à 48 heures, il est possible :d'utiliser l'application « check chantier » de l'OPPBTP pour identifier les toilettes publiques les plus proches ;de rechercher à proximité une solution alternative (restaurant, café, etc.).Dans tous les cas, le nettoyage quotidien et l'entretien dit de service hebdomadaire sur les toilettes autonomes mobiles sont à réaliser. L'installation d'hygiène est aérée et approvisionnée en consommables (papier hygiénique, savon, essuie-main).Chaque installation doit disposer d'un point d'eau avec du savon pour l'hygiène des mains.

Question 8

Les exercices d'évacuations incendie sont ils obligatoires ? Au bureau et sur chantier ?

Accepted Answer

L’article R.4227-39 du Code du travail nous dit :« La consigne de sécurité incendie prévoit des essais et visites périodiques du matériel et des exercices au cours desquels les travailleurs apprennent à reconnaître les caractéristiques du signal sonore d'alarme générale, à se servir des moyens de premier secours et à exécuter les diverses manœuvres nécessaires.Ces exercices et essais périodiques ont lieu au moins tous les six mois. Leur date et les observations auxquelles ils peuvent avoir donné lieu sont consignées sur un registre tenu à la disposition de l'inspection du travail. »De plus, il est précisé que ce dernier s’applique aux opérations de construction d’un bâtiment neuf (ou d’une partie neuve d’une construction préexistante) pour les opérations qui sont soumises à un permis de construire ou à une déclaration préalable.Le rapprochement entre les notions de « chantier » et « d’établissement » sont confirmés.

Question 9

Je mets un échafaudage à disposition d'une autre entreprise, que dois-je faire ?

Accepted Answer

Vous devez réaliser à la fois la vérification avant mise en service et remise en service ainsi que les vérifications trimestrielles.Ce lien vous permettra de télécharger le document à compléter pour officialiser le transfert :PréventionBTP : Procès verbal de mise à disposition d'un échafaudage par une entreprise titulaire du lot échafaudage

Question 10

Quelles sont les modalités de vérification et de renouvellement du permis poids lourd de catégorie C ?

Accepted Answer

Le permis de conduire utilisé par un compagnon à des fins professionnelles est un document personnel. Il appartient donc au salarié d’organiser lui-même sa visite médicale auprès d’un médecin (qui n’est pas son médecin traitant) agréé par sa préfecture. Une fois sa visite médicale réalisée, c'est au salarié de demander le renouvellement de son permis de conduire.Par ailleurs, la visite, qui coûte 36 euros, est en principe à ses frais et n'est pas remboursée par la Sécurité sociale.Cependant, les conventions collectives applicables aux ouvriers du Bâtiment et des Travaux publics prévoient une prise en charge par l’employeur des frais liés aux visites médicales périodiques obligatoires des conducteurs de véhicule automobile ou poids lourd, sur présentation de justificatifs, dès lors que les ouvriers ont au moins un an d'ancienneté dans l'entreprise à la date de la visite, ou cinq ans dans une ou plusieurs entreprises du bâtiment ou de travaux publics.

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