Toutes les solutions

Pour pallier les différences de niveau sur ses chantiers, Bouygues Construction réalise ses propres escaliers modulables. Avec sa surface antidérapante, ce moyen de surélévation est plus pratique et plus sûr que les solutions improvisées avec des matériaux de récupération.

Les trémies d’escalier constituent un réel danger pour tous les corps d'état lors de travaux aussi bien en ouvrages collectifs qu’en maisons individuelles. Ils présentent des risques de chutes liées aux déplacements entre les différents niveaux, aux travaux réalisés autour et au-dessus de la trémie… Chaque chantier nécessite de mettre en place un dispositif de protection adapté aux conditions particulières de la trémie à protéger (forme, position des murs, des cloisons…). Ce dispositif doit faire l'objet d'une coordination entre le maître d'ouvrage, le maître d’œuvre, le coordonnateur SPS et les entreprises intervenantes.

Pour désamianter un bâtiment destiné à la démolition, une entreprise de travaux publics utilise du polyane G (gris) afin de créer des confinements en sous-section 3 (SS3). Ce produit liquide s’applique par projection, un mode d’utilisation apprécié des opérateurs. Il permet également au polyane de rester en place, et comme il est biodégradable, il part en déchet inerte.

Les chariots de ripage roulants permettent le déplacement rapide des tours d'étaiement sur le chantier, sans avoir à démonter la structure. Cela réduit fortement les efforts physiques à fournir et leurs conséquences sur les organismes.

Sur cet engin, le conducteur peut facilement changer la position de son siège. De cette manière, il garde la meilleure visibilité possible sur son travail, au bénéfice de la sécurité et de la productivité du chantier.

D'un usage courant dans les ateliers de menuiserie et de charpente (même si on peut en trouver de manière plus occasionnelle sur les chantiers), les toupies nécessitent des mesures de prévention adaptées, en particulier pour se protéger des rejets de bois et les mains. Voici les préconisations pour utiliser cette machine à bois en sécurité. Egalement deux dispositifs de protection complémentaires à fabriquer soi-même : le serre-pièces « Duluc » et la servante à butée réglable (modèle INRS). L'utilisation d'une toupie nécessite des méthodes et le choix de matériels adaptés à la nature des travaux (travail au guide, arrêté, en avalant), au nombre et à la longueur des pièces.

Une entreprise de travaux publics fournit à ses salariés un dispositif de ventilation assistée équipé d'une alarme simultanément lumineuse, acoustique et vibratoire, pour les tâches réalisées en présence d'amiante. La possibilité de détecter notamment le colmatage des filtres est ainsi augmentée quel que soit le contexte du chantier.

Une entreprise de maçonnerie décide de doter ses équipes de plates-formes élévatrices. Les compagnons peuvent désormais travailler à hauteur d’homme et dans de meilleures conditions : les palettes de parpaings et de colles sont acheminées directement sur la plate-forme par un chariot élévateur. Ce dernier assure aussi le déplacement des plates-formes, ce qui garantit un gain de temps et d’énergie par rapport au montage d’échafaudages traditionnels ou de tréteaux.

Soucieuse de la sécurité de ses équipes, cette entreprise intervenant dans la construction de maisons à ossature bois (MOB) a fait l’acquisition d’escaliers d’accès provisoire en remplacement des échelles entre les niveaux. Grâce à ce nouveau matériel et à l’absence d’obstacles (échelles, trappes), les opérateurs sont mieux protégés contre les chutes. De plus, les circulations entre plateaux étant facilitées, la durée moyenne d’un chantier MOB est réduite.

Une entreprise de gros œuvre a choisi le modèle Alubloc du fabricant Retotub pour remplacer les étais en acier qu'elle utilisait habituellement. Les étais en aluminium sont plus légers et moins contraignants à manutentionner, avec un gain de temps et de sécurité à la clé.