Focus sur les actions de prévention
Date de mise à jour : 14 juin 2022 - Auteur : Loïc Féron
Phasage
La séparation du chantier en trois sections successives (terrassement, semelles et voiles) et sa progression selon un phasage très précis sont les éléments clés du dispositif mis en place.
Communication
Sur le terrain, le chef de chantier (casque rouge) et les chefs d’équipe (casque bleu) consultent les versions imprimées des plans numériques d’exécution. Une réunion a lieu entre eux chaque semaine, doublée d’une causerie incluant l’ensemble du personnel.
Veille
Pour éviter les éboulements, un dispositif de veille visuel, complété si besoin par une étude géologique, permet de suivre les mouvements de terrain et de purger les talus qui surplombent les pistes d’accès et les postes de travail.
Nicolas Roland, responsable QSE, la Nouvelle Sirolaise de Construction
Planification
Un planning sur un mois et demi incluant les cycles optimisés de rotation de banches est communiqué au chef de chantier, qui utilise également un « tableau des objectifs » (volumes de béton par jour et par équipe).
Stabilisation des banches
En plus des quarts d'heure de sécurité hebdomadaires consacrés à des aspects généraux de prévention (comme les EPI), des quarts d'heure spécifiques se tiennent par équipe et par poste de travail. Pour l’équipe des murs, les sujets portent sur la stabilisation des banches, les chutes de hauteur ou la mise en place des garde-corps.
Jean-Philippe Disdero, chef de chantier principal, entreprise Garelli.
Pompage
Depuis une nasse créée en amont du chantier, 5 pompes tournent en permanence (à raison de 2500 m3 par heure) afin d’assécher le lit de la rivière où travaillent les compagnons. Malgré tout, la montée des eaux provoquée par une journée de pluie peut générer de nouvelles contraintes.
Adrien Pastorelli, dirigeant de l'entreprise Pastorelli