Le + prévention : Le bétonnage des voiles sous haute surveillance
Date de mise à jour : 14 juin 2022 - Auteur : Loïc Féron
Un banc de ferraillage pour les cages d’armatures
Un banc de ferraillage a été aménagé sur le chantier pour permettre l’installation au sol des cages d’armatures avant leur mise en place à la grue à l’aide d’un palonnier de relevage. Alors qu’habituellement, les arrêts de coffrage sont faits en éléments traditionnels (bois), des arrêts de coffrage métalliques sont ici soudés entre eux pour gagner en sécurité lors du levage et de l’assemblage des panneaux.
Coffrages : une étude méthodologique en amont
Les panneaux de coffrages du mur de soutènement font l’objet d’une étude méthodologique très poussée en amont. « Les volets de murs faisant 12 mètres de long sur 8 mètres de haut, une énorme pression s’exerce sur ces 80 m2 de coffrage, accentuée par la formule de béton et les conditions climatiques », explique Jean-Philippe Disdero, chef de chantier principal de l’entreprise Garelli. Le protocole d’exécution intègre la surveillance des températures et, en cas de besoin, la mise en place d’une enceinte de confinement par bâchage des coffrages et chauffage pour éviter le gel du béton.
Le suivi de la pression lors du coulage
Un système de capteurs permet de calculer et de suivre la pression sur les coffrages en cours de bétonnage. « À raison de 5 tonnes de pression par mètre carré, on ne peut pas prendre le risque de déstabiliser une banche », explique Jean-Philippe Disdero. Une fois le choix du matériel arrêté, l’entreprise s’est rapprochée d’un bureau d’études spécifique. « Des manomètres nous fournissent la pression par tige et par panneaux. Les cadences de bétonnage sont optimisées à partir de ces données, en fonction des pressions admissibles. »