Des solutions pour améliorer les conditions de travail et la santé des salariés intérimaires du BTP
Une étude-action visant à améliorer les conditions de travail et la santé des intérimaires du BTP vient d’être publiée. Elle sera présentée le 5 novembre au salon Expoprotection par un représentant de l’Aract Grand Est et un expert de l’OPPBTP.
Date de mise à jour : 30 oct. 2024
Auteur : Virginie Leblanc
©DR
Les salariés intérimaires du BTP subissent une sur-sinistralité des accidents du travail (lire l’encadré ci-dessous). Face à ce constat, une entreprise utilisatrice, une agence d'emploi, l'Anact, l'Aract Grand Est et l'OPPBTP ont noué un partenariat et produit une étude-action qui analyse les facteurs de cette sinistralité, ainsi que des solutions concrètes pour y remédier.
Cette étude-action poursuit les efforts entamés par la campagne ciblée sur les salariés intérimaires que l’OPPBTP a menée en 2022.
Elle s'organise en deux phases :
- La première phase, consacrée au diagnostic, vise à identifier les facteurs contribuant à la sinistralité en matière d'accidents du travail chez les intérimaires du BTP.
- La seconde phase a pour but de proposer des solutions concrètes, élaborées en collaboration avec les acteurs de terrain, afin d'améliorer la sécurité, la santé et les conditions de travail des travailleurs intérimaires sur les chantiers.
Découvrez dans ce rapport téléchargeable, qui comprend onze pistes de solutions, dont la majorité est déjà mise en œuvre ou en cours d'expérimentation au sein des entreprises partenaires de l'étude-action.
Vous trouverez également de nombreuses ressources pratiques sur cette page.
Une étude présentée sur le salon Expoprotection
Grégory Plançon, chargé de mission à l'Aract Grand Est et Benoît Langard, responsable d’Opération prévention de l’usure professionnelle à l'OPPBTP, présenteront une étude-action le mardi 5 novembre 2024 à 16 h 30 sur le salon Expoprotection – salle 2, Paris Expo Porte de Versailles.
Les salariés intérimaires travaillant dans le BTP subissent 4,3 fois plus d’accidents graves et 7,1 fois plus d’accidents mortels que les autres salariés tous secteurs confondus. En parallèle, comparativement aux salariés du BTP, les salariés intérimaires travaillant dans le BTP subissent 1,3 fois plus d’accidents graves et 1,9 fois plus d’accidents mortels. Si cette sur-sinistralité est à relativiser au regard du type de métier exercé par les salariés intérimaires, il reste néanmoins impératif de porter une attention particulière à la santé et la sécurité des personnels intérimaires et d’agir de manière concertée et efficace pour inverser cette tendance.