D'après le constat de risque d'exposition au plomb (CREP) d'une entreprise, les zones sont de classe 0 et les mesures inférieures à 1 mg/cm². Faut-il néanmoins mettre en place des mesures particulières ?
Le classement d’une zone permet d’avoir une hiérarchisation du risque d’exposition pour la population dans le cadre d’un usage courant du bâtiment. Une mesure de matériaux indiquant inférieur à 1 mg/cm² n’est pas retenue au titre de la santé publique car vis-à-vis du risque d’exposition pour les occupants on considérera celui-ci comme « non probant ».
Cette présence de plomb, si elle est avérée même à de faibles concentrations, peut fortement exposer un salarié réalisant des travaux en fonction des modes opératoires utilisés (en particulier s’il génère de grandes quantités de poussières inhalables pendant le chantier).
Pour rappel, le plomb est un CMR (reprotoxique) sans seuil. L’employeur doit donc faire une évaluation du risque plomb en cas de travaux, indépendamment du classement de la zone, et doit tout mettre en mettre en œuvre pour que l’exposition du travailleur soit la plus basse possible (a minima inférieure à la VLEP et que la plombémie de ses salariés n’augmente pas).
Date de mise à jour : 7 déc. 2023