Dans le cadre de la réhabilitation d'un bâtiment, comment traiter la présence de peintures au plomb sur boiserie ?
De manière générale, le choix de la technique de traitement, que ce soit vis-à-vis des peintures au plomb appliquées sur boiserie ou toute autre situation en présence de plomb, va dépendre à la fois de l’état du matériau ou produit contaminé par du plomb et du support (ici par exemple, bois sain ou présentant un vieillissement accentué, effrité…). Il convient donc d’effectuer en premier lieu un diagnostic de la situation.
Aussi, il n’y a rien « d’interdit » en termes de technique pour intervenir sur des matériaux ou produits contaminés par le plomb. Cependant, afin de préserver l’exposition de ses salariés, l’employeur priorise toujours la technique la moins émissive. Dans une recherche permanente de garantir la meilleure protection de ses salariés, l’entreprise fait faire régulièrement des mesures d’empoussièrement sur ses chantiers afin d’identifier les meilleures techniques de travail, à savoir celles qui ont le plus faible empoussièrement (et, a minima, dans le respect de la valeur limite d’exposition professionnelle – VLEP).
Dans le cas de peintures, on peut notamment citer comme méthodes de traitement envisageables :
- le recouvrement par peinture (si techniquement possible), méthode générant le moins de risques (poussières de plomb) pour les salariés et l’environnement ;
- l’enlèvement par remplacement d’éléments (dépose de fenêtres et portes), méthode générant là encore peu de poussières de plomb ;
- le décapage des peintures par voie chimique ou, dans un second temps, mécanique.
Date de mise à jour : 8 févr. 2024