Casque de chantier : bien choisir et utiliser cet EPI indispensable
Protéger sa tête est une priorité sur le terrain face aux risques auxquels est exposée cette partie du corps : chute, projection d'objets, traumatismes… Le port du casque sur le chantier s'impose donc, en veillant à choisir et à utiliser le bon équipement en fonction des conditions de travail.
Date de mise à jour : 20 févr. 2020
Identifier les modèles de casques de chantier adaptés à ses besoins
En tant qu’employeur, vous vous devez de mettre à disposition de votre personnel des casques, dont l’usage est obligatoire dans les travaux de démolition, de montage, démontage et levage de charpentes et ossatures.
Mais pour jouer son rôle et être effectivement porté, le casque, comme tout équipement de protection individuelle, doit être adapté à son utilisateur et à la situation de travail.
Dans votre choix, vous prendrez ainsi en compte la qualité de la protection, son adaptation à l’environnement et aux risques, sa robustesse, le poids et le confort de l’équipement. Soyez attentif aux indications portées sur le marquage du produit et, en particulier, à sa conformité aux normes NF.EN.
Les catégories de casques et accessoires spécifiques
Un casque se compose en tant que tel d’une calotte et d’un harnais, mais doit aussi pouvoir être équipé d’une jugulaire.
La calotte est la partie visible du casque, conçue pour résister aux chocs. Sa forme est adaptée aux conditions du travail et aux risques encourus.
En contact direct avec la tête, le harnais maintient et stabilise la calotte. La coiffe se compose du tour de tête, à régler selon sa morphologie, et des sangles d’amortissement.
Sangle réglable passant en pont sous le menton, la jugulaire assure le maintien du casque sur la tête. Son port est requis dans les situations où le salarié peut perdre son casque sans pouvoir le récupérer facilement.
Il existe différents types de protection associés à des contextes de travail et à des normes spécifiques :
- le casque d’usage courant (EN 397),
- la casquette anti-heurt (EN 812),
- le casque de protection à haute performance (EN 14052),
- le casque électriquement isolant,
- le casque de sécurité pour soudeur.
Vous trouverez également sur le marché des accessoires liés aux casques :
- bonnet, cache-cou, cache-nez pour parer aux conditions météo les plus rudes ;
- dispositifs de signalisation rétroréfléchissants ;
- accessoires auditifs avec des supports permettant d’accrocher des coquilles antibruit ;
- accessoires faciaux, tels lunettes de protection, écrans enveloppants…
Assurez-vous toujours, en cas de port simultané de plusieurs accessoires, qu’ils soient compatibles entre eux.
Entretenir ses équipements pour être protégé sur le chantier
Pour une efficacité optimale de la protection, vous devez vérifier, nettoyer l’équipement et changer régulièrement le bandeau frontal, et le stocker dans une caisse réservée à cet effet, à l’abri de la lumière et de la chaleur.
Enfin, vous respecterez la date limite d’utilisation et n’hésiterez pas à mettre au rebut les casques ayant subi des chocs importants.
Téléchargez la fiche prévention « Equipement de protection individuelle - Le casque ».
Minute prévention : le casque de protection
Réglementation relative aux EPI
Les EPI doivent être appropriés aux risques à prévenir et aux conditions dans lesquelles le travail est accompli et en aucun cas ils ne doivent être à l'origine de risques supplémentaires (article R4323-91 du Code du travail).
Concernant les vérifications périodiques, elles sont réalisées par des personnes qualifiées, appartenant ou non à l'établissement, dont la liste est tenue à la disposition de l'inspection du travail (article R4323-100 du même code).
Le résultat de ces vérifications périodiques est consigné sur le ou les registres de sécurité (article R4323-101 du même code).