Jointoyer plus facilement les plaques de plâtre avec un « banjo »
Pour ses chantiers de plâtrerie, une entreprise artisanale investit dans quatre dérouleurs de bande, dits « banjos ». Les salariés réalisent deux fois plus vite les joints, avec moins de gestes répétés : leurs conditions de travail sont améliorées.
Date de mise à jour : 4 juil. 2024
Impact en prévention
Pour les salariés, l’utilisation de la machine à jointoyer permet de réduire notablement les gestes répétés. Toutefois, son poids (environ 4 kg quand elle est remplie d’enduit) sollicite le bras et nécessite de se relayer. L’entreprise organise le travail des salariés concernés en leur faisant alterner deux types d’opérations : le jointoiement à l’aide du « banjo » et les finitions.
Une machine pour optimiser la phase de jointoiement des plaques de plâtre
Cette entreprise artisanale est spécialisée dans les chantiers de plâtrerie et d’isolation : chaque salarié pose en moyenne 1 800 m² de plaques de plâtre par an. La phase de jointoiement est décisive pour assurer la pérennité et la finition des ouvrages : elle se fait traditionnellement à la main et nécessite de plusieurs passages (passe d’enduit, bande à joint…).
En dotant ses salariés de quatre machines à jointoyer, aussi appelées « banjos », l’entreprise limite la répétition des gestes manuels. Les salariés gagnent en confort de travail, même si le poids de l’appareil rempli d’enduit nécessite de se relayer régulièrement.
L’amélioration des conditions de travail se double d’une meilleure productivité des chantiers : le temps de réalisation des joints est divisé par deux.
La machine à jointoyer réduit le nombre de passages et épargne ainsi des opérations aux salariés.
Des joints de plaques de plâtre effectués à la main
Les salariés réalisaient les joints à la main : une première passe d’enduit suivie de la mise en place et du serrage de la bande à joint. Cette opération nécessitait plusieurs passages et donc des gestes répétés.
La machine à jointoyer limite les gestes manuels
Les salariés utilisent les machines à jointoyer : un seul passage suffit généralement pour réaliser l’application de la bande et de l’enduit. La phase de jointoiement se fait deux fois plus rapidement.
La machine à jointoyer réduit le nombre de passages et épargne ainsi des opérations aux salariés.
Impact sur les risques
Impact qualité et RSE
Performance de cette solution
Rendement (gains / coûts)
Pour 1 euro investi, cette solution génère 9,97 euros de gains.
Retour sur investissement
L’investissement est amorti en moins d’un mois.
Bilan par salarié/an
L’économie réalisée par salarié est de 1 458 euros chaque année.
Économie réalisée
L’économie globale pour l’entreprise est de 5 830 euros (gains - coûts).
Bilan économique
- Durée envisagée : 1 an
- Effectif concerné : 4 personnes
Le montant d’investissement est modeste : environ 160 euros par machine à jointoyer, entretien inclus. Avec les « banjos », la phase de jointoiement prend deux fois moins de temps que la méthode traditionnelle (0,05 h/m² au lieu de 0,10 h/m²).
L’entreprise est convaincue de l’intérêt économique de la solution puisqu’elle réalise désormais 60 % de ses surfaces avec les machines à jointoyer.
Coût
Achats |
480 € |
Formation |
90 € |
Entretien |
80 € |
Total Coûts | 650 € |
Gains
Production |
6 480 € |
Total Gains | 6 480 € |
Coût
Achats 480 € Achat des « banjos ». 480 € |
Formation 90 € Prise en main des « banjos ». 90 € |
Entretien 80 € Entretien des « banjos ». 80 € |
Total Coûts 650 € |
Gains
Production 6 480 € Temps de réalisation des joints. 6 480 € |
Total Gains 6 480 € |