Remplacer du béton vibré par du béton autoplaçant dans la préfabrication d'éléments
Cette entreprise réalise le gros œuvre de bâtiments publics ou privés. Une partie de ses ouvrages préfabriqués est gérée par son usine de production. En remplaçant le béton vibré par de l’autoplaçant, elle a augmenté son rendement, réduit ses délais d’exploitation et amélioré les conditions de travail de ses compagnons.
Date de mise à jour : 12 juin 2024
Impact en prévention
Cette production, qui emploie six personnes à l’année, a modifié son process de coulage pour réaliser des éléments en béton armé à base de béton autoplaçant à la place de béton vibré. Choisie à l’origine pour diminuer les délais de mise en œuvre de ses ouvrages béton sur chantier, cette méthodologie a augmenté le rendement de l’usine de préfabrication, en apportant de meilleures conditions de travail à ses salariés qui ne sont plus exposés aux vibrations mécaniques, au bruit et au risque électrique. Le risque de chutes de plain-pied à l’alimentation du vibreur a par ailleurs été fortement réduit
Améliorer sa productivité en utilisant du béton autoplaçant pour des éléments préfabriqués
Afin d’augmenter sa productivité et son rendement sur le nombre de pièces préfabriquées, cette entreprise de gros œuvre a décidé de remplacer le béton vibré par du béton autoplaçant. Ce nouveau mode opératoire a apporté plus de confort de travail à ses salariés et a réduit les délais d’exécution sur les chantiers en offrant un meilleur niveau de finition des ouvrages.
De longs délais de mise en œuvre avec le béton vibré
L’usine de préfabrication de cette entreprise coulait les pièces en béton vibré. Les salariés pouvaient chuter de plain-pied à l’alimentation des vibreurs. Ils étaient aussi soumis aux effets de vibrations et au bruit des machines ainsi qu’au risque électrique. De plus, les délais pour mettre en œuvre ce béton vibré étaient longs : trois salariés étaient dédiés à cette opération sur environ trois heures et demie par jour afin d’assurer une production moyenne quotidienne de 7 m3.
Le béton autoplaçant optimise le process de coulage
Pour réaliser les éléments en béton armé dans son usine de préfabrication, l’entreprise a opté pour du béton autoplaçant. Les conditions de mise en œuvre pour les salariés sont améliorées tout comme les délais. La quantité de béton produite par deux ouvriers en deux heures par jour atteint 8,50 m3. Le troisième salarié, libéré de ces travaux, peut s’atteler au coffrage. Le nombre de pièces coffrées au quotidien a ainsi augmenté.
La modification du process de coulage a permis de réaliser des éléments en béton armé à base de béton autoplaçant à la place du béton vibré.
Impact sur les risques
Impact qualité et RSE
Performance de cette solution
Rendement (gains / coûts)
Pour 1 euro investi, cette solution génère 2,08 euros de gain.
Retour sur investissement
L’investissement est amorti en moins d’un mois.
Bilan par salarié/an
L’économie par salarié est de 8 700 euros chaque année.
Économie réalisée
L’économie globale réalisée est de 26 100 euros (gains - coûts).
Bilan économique
- Période envisagée : 1 an
- Effectif concerné : 3 personnes
Par cette action, l'entreprise permet de libérer une personne affectée au coulage (vibreur) pour renforcer le poste coffrage/décoffrage et, ainsi, augmenter ses cadences journalières de réalisation de pièces préfabriquées. On enregistre l'équivalent d'une journée de production gagnée par semaine (+ 1,5 m3 de béton coulé/jour).
Coût
Achats |
350 € |
Production |
23 800 € |
Total Coûts | 24 150 € |
Gains
Achats |
1 500 € |
Production |
48 750 € |
Total Gains | 50 250 € |
Coût
Achats 350 € Utilisation d'un produit de cure 350 € |
Production 23 800 € Coût du béton 23 800 € |
Total Coûts 24 150 € |
Gains
Achats 1 500 € Achat de vibreurs 1 500 € |
Production 48 750 € Coût du coulage annuel de pièces préfabriquées 48 750 € |
Total Gains 50 250 € |