Question 1

Quelle est la différence entre un casque et une casquette coquée ?

Accepted Answer

La casquette coquée protège le travailleur des coupures ou blessures superficielles pouvant être causées par des objets durs et immobiles. La casquette ne protège pas des effets des projections ou chutes d’objets, contrairement aux casques.Autrement dit, en aucun cas la casquette peut permettre de remplacer le port du casque et de protéger le travailleur du risque de chute d'objet.

Question 2

Est-ce que le virus peut se transmettre par la sueur ?

Accepted Answer

En l'état des connaissances actuelles : la réponse est non

Question 3

Quel est le texte sur la vérification périodique annuelle des lignes de vie et points d’ancrage qui fait référence ?

Accepted Answer

L'article L4321-1 du Code du travail impose que les équipements de travail et les moyens de protection mis en service ou utilisés dans les établissements destinés à recevoir des travailleurs soient équipés, installés, utilisés, réglés et maintenus de manière à préserver la santé et la sécurité des travailleurs.Il impose également aux établissements concernés la réalisation de vérifications périodiques et en précise les modalités d'application dans ses articles R4323-23 à R4323-27 et au sein de l’arrêté du 19 mars 1993, qui précise clairement la périodicité des douze mois.

Question 4

Les engins de chantier doivent-ils être équipés d'une alarme de recul ?

Accepted Answer

L’annexe I de l’article R4312-1 du Code du travail retranscrit en droit français l’annexe I de la Directive Machines 2006/42/CE.Cette annexe I précise que :« […] depuis chaque poste de commande, l’opérateur [doit pouvoir] s’assurer qu’il n’y a personne dans les zones dangereuses, ou alors le système de commande [doit être] conçu et construit de manière à ce que la mise en marche soit impossible tant qu’une personne se trouve dans la zone dangereuse.[Si aucune de ces possibilités n’est applicable], un signal d’avertissement sonore ou visuel [doit être donné avant la mise en marche de la machine].Les personnes exposées doivent avoir le temps de quitter la zone dangereuse ou d’empêcher le démarrage de la machine. » (point 1.2.2)Il est précisé par ailleurs, au point 3.3.1, que « le paragraphe 1.2.2, sixième alinéa, concernant les signaux d’avertissement sonore ou visuel ne s’applique qu’en cas de marche arrière. »Les engins de chantier doivent donc disposer d’une alarme de recul, sonore et/ou visuelle, dès lors que la visibilité directe ou indirecte par le chauffeur n’est pas assurée.Le signal sonore de recul est un dispositif d’alerte pour les personnes présentes dans la zone d’évolution d’un engin.C’est un moyen d’avertissement, généralement constitué d’un « bip » répété à intervalles réguliers, émis lorsqu’un engin automoteur circule en marche arrière.Ce dispositif est une solution pour satisfaire aux exigences définies dans la réglementation. Il peut être associé à un avertisseur lumineux.Dans le cas où plusieurs engins travailleraient sur la même zone du chantier, il y a risque de confusion dans la perception et la compréhension des mouvements de ces engins : l’organisation du chantier doit nécessairement tenir compte de ce risque pour les personnes présentes sur le chantier.

Question 5

Quels produits peuvent être utilisés pour désinfecter le matériel ?

Accepted Answer

Afin de nettoyer l'outillage et le matériel électroportatif utilisé en commun dans certaines entreprises on peut utiliser des lingettes désinfectantes, en particulier au niveau des poignées, des boutons ... (c'est à dire là où il est nécessaire de poser les mains )

Question 6

Le délai de 15 jours s'impose-t-il pour convoquer un CISSCT exceptionnel ?

Accepted Answer

L’article R4532-87 du Code du travail prévoit que la convocation et l’ordre du jour des séances du Collège interentreprises de sécurité, de santé et des conditions de travail (CISSCT) doivent être établis par le président du Collège interentreprises et, sauf en cas de réunion d’urgence, ils doivent être communiqués aux membres du collège 15 jours au moins avant la date de réunion.Ainsi, le délai de 15 jours ne s’impose pas en cas d’urgence.

Question 7

Qui doit effectuer la protection des trémies sur un chantier en coactivité ?

Accepted Answer

Le coordonnateur sécurité et protection de la santé (CSPS) prend en compte les risques liés à la coactivité dans le plan général de coordination (PGC).Il définit l’organisation et les moyens pour assurer une protection des trémies.Celui qui crée le danger doit protéger du risque de chute, et doit donc obturer ou protéger la trémie par des garde-corps.La protection des trémies est en général effectuée par le corps d'état gros œuvre. Lorsque celui-ci a terminé sa tâche, les corps d’état secondaires s’approprient la trémie et son système de protection, conformément au PGC.Il est conseillé de réaliser une réception des protections si le lot en charge de l'installation des protections quitte le site avant la fin du chantier.

Question 8

Peut-on déposer du plomb en milieu occupé ?

Accepted Answer

Il n’y a pas d’interdiction réglementaire. Néanmoins, tout sera mis en œuvre pour la protection des salariés comme de la population et de l’environnement, notamment :Des mesures régulières d’empoussièrement sont effectuées pour s’assurer d’être en dessous de la VLEP : 0,1 mg/m3 sur 8 heures ;A minima à l’issue des travaux, des prélèvements de poussières au sol sont réalisés afin de s’assurer que la population n’est pas exposée à plus de 1 000 µg/m² (dit de plomb acido-soluble) ;Des mesures de poussières dans l’environnement du chantier sont régulièrement réalisées pour s’assurer de l’absence de risque d’exposition.Pour information, le Haut conseil de santé publique (HCSP) recommande un abaissement du seuil réglementaire de la concentration surfacique de plomb après travaux à une valeur de référence qui devrait être identique au seuil devant conduire à la recherche de cas de saturnisme chez les enfants âgés de 6 mois à 6 ans (concentration de plomb dans les poussières des espaces intérieurs), soit 70 μg/m² de plomb total (55 μg/m² de plomb acido-soluble).

Question 9

Quelles sont les mesures de prévention lorsqu’on est exposé à des poussières de chaux lors de travaux de traitement de sols ?

Accepted Answer

La chaux vive présente certains dangers en raison de son caractère alcalin (comme le ciment frais) :sa granulométrique très fine la rend très volatile et elle peut donc être particulièrement irritante pour les muqueuses et les voies respiratoires ;en présence d’eau, elle s’hydrate avec un dégagement de chaleur pouvant atteindre 80 °C, ce qui peut causer des brûlures thermiques.Exposition aux poussières de chaux : plusieurs mesures de prévention à respecterprivilégier des traitements au lait de chaux, afin d’éviter les risques dus à la dispersion de la chaux par le vent et, pour partie, ceux dus à sa causticité ;humidifier la chaux, à hauteur de 12 %, afin de limiter les émissions de poussières ;décaler les horaires de chaulage si vent fort annoncé ;prendre connaissance des dangers avec la fiche de données de sécurité (FDS) du produit à épandre, et suivre les préconisations de mise en œuvre ;disposer des matériels adaptés : équiper et entretenir les engins de traitement de sols, choisir et utiliser des matériels de traitement limitant la dispersion de la chaux,organiser l’atelier de traitement de sols ;bien préparer les postes de chargement et de stockage de la chaux ;fournir au personnel les équipements de protection individuelle (EPI) adaptés : chaussures montantes de sécurité recouvertes par les jambes du pantalon, combinaison jetable, gants nitrile avec manchettes, doublés en coton, protection respiratoire adaptée (FFP3), lunettes masque ;rajouter un rince-œil dans la trousse de secours ;adopter des mesures d’hygiène strictes : ôter les vêtements souillés avant de déjeuner et en fin de journée et prendre une douche en fin de poste ;ne pas nettoyer la poussière avec de l’air comprimé.En cas de projection, de contact cutané ou de brûlure, arroser longuement à l’eau fraîche (d’où la nécessité de disposer d’un point d’eau sur le chantier) et appelez les secours.

Question 10

Quelles sont les préconisations pour l'utilisation d'un réservoir d'eau dans le remplissage des gourdes ?

Accepted Answer

Le Code du travail prévoit une obligation générale pour chaque employeur de fournir aux travailleurs de l'eau potable (article R4225-2).Dès lors que l’eau issue du réseau d’adduction eau potable (AEP) est stockée dans un réservoir de stockage, des mesures sont à mettre en œuvre pour s’assurer de la potabilité selon les articles L1321-1 et suivants du Code de la santé publique. Parmi les points à retenir, les installations de distribution d'eau à la charge de l’employeur sont conçues, réalisées et entretenues de manière à empêcher l'introduction ou l'accumulation de micro-organismes, de parasites ou de substances constituant un danger potentiel pour la santé des personnes ou susceptibles d'être à l'origine d'une dégradation de la qualité de l'eau destinée à la consommation humaine distribuée.Il est nécessaire de :nettoyer, rincer et désinfecter le réservoir avant toute mise ou remise en service,vérifier la qualité de l'eau avant la première mise en service,vider, nettoyer, rincer et désinfecter les réservoirs pour les installations au moins une fois par an,prendre des précautions afin d'éviter les élévations importantes de la température de l’eau,vérifier la conception et l'exploitation du réservoir et des réseaux pour éviter une stagnation prolongée de l’eau.Du point de vue des contrôles, assurez-vous de :l'efficacité des désinfections,la potabilité de l’eau en procédant à des analyses par un laboratoire agréé.

Toutes les questions et réponses