Les étais ont-ils un sens de pose (haut/bas) ?

Non. La norme ne précise aucun sens de pose. Certains fabricants n'écrivent rien dans leur notice et d'autres acceptent les deux modes de pose. La coulisse placée vers le bas permet de régler, claveter et décintrer l'étai depuis le sol (suppression du risque de chute de hauteur).Les étais simples figurant dans les croquis des textes normatifs et les documents techniques des fabricants sont toujours représentés « coulisse en haut ».Cependant, selon les configurations des chantiers et notamment lorsqu’il s’agit d’utiliser des étais de grande hauteur, certains fabricants précisent que les étais peuvent également être utilisés « coulisse en bas ».L’utilisation d’étais de grande hauteur présente des inconvénients comme leur poids important et le risque de chute de hauteur de l’opérateur. L’OPPBTP a toujours conseillé de limiter à 3 mètres la hauteur d’utilisation des étais simples.Le réglage du déploiement des étais de grande hauteur « coulisse en haut » peut nécessiter l’utilisation d’une plateforme de travail (PIRL/PIR/échafaudage) afin de pouvoir sortir la coulisse et manœuvrer l’écrou.Inversement, l’utilisation d’étais « coulisse en bas » :déplace leur centre de gravité vers le haut, ce qui peut les rendre moins facile à manipuler,peut engendrer des postures de travail non ergonomiques (dos arrondi et tête en bas) selon la hauteur de positionnement de l’écrou par rapport au sol,ne règle pas la question de la pose en sécurité des éléments complémentaires en haut des étais (poutrelles ou cassettes de coffrage).Néanmoins, la mise en œuvre d’étais simples « coulisse en bas » ne diminue pas leur résistance à la compression.

Quelles sont les obligations d’un loueur d’engins ?

Un loueur a pour obligations que :l’engin loué soit certifié conforme CE et conforme à toutes autres réglementations nationales,les VPG (Vérifications générales périodiques) soient à jour,le dernier rapport de VGP soit présent dans l'engin et que toutes les remarques éventuelles soient levées,l’engin ou le matériel soit en bon état

Combien de temps peut-on travailler avec un harnais ?

Il n’y a pas de durée limite pour l’utilisation du harnais.En revanche, le travail avec un harnais n'est autorisé que s'il est impossible de recourir à un équipement de protection collectif (échafaudage, plateforme élévatrice mobile de personnes, etc.).Vous devrez déterminer le point d'ancrage et vous assurer que vos collaborateurs sont formés au port du harnais

Quelles précautions faut-il prendre pour faire de l'oxycoupage ?

Il y a plusieurs risques liés à l'oxycoupage :On augmente l'oxygène dans l'air donc on augmente les risques incendie ;Des projections de métal incandescent peuvent provoquer des brûlures ;La flamme peut provoquer des brûlures cutanées. Les Infra-Rouge et les Ultra-Violet peuvent provoquer des lésions oculaires ;La fumée liée à la fusion du métal peut créer des irritations de la peau, des yeux, une atteinte des fonctions respiratoires, la fièvre du soudeur, des perturbations du système nerveux central, une insuffisance hépathique, la destruction des cellules du foie, une insuffisance rhénale ou une augmentation du risque de cancer pulmonaire.Ce guide de l'INRS vous donne les 5 règles d'or (p.12 à p.16) pour bien vous protéger de ces risques.

Qu'est-ce qu'un risque exporté ?

Les risques exportés sont les risques générés par votre entreprise sur les salariés des autres entreprises du chantier.

Comment obtenir des lunettes de protection adaptées à la vue du collaborateur ?

Il existe soit des lunettes de sécurité, ou des clips avec correction de la vue qui s'adaptent à l'intérieur des lunettes ou écran de sécurité. Une ordonnance médicale permet de les faire fabriquer chez un opticien.

Faut-il une autorisation de conduite par chantier pour les engins ?

En pratique, la validité de l'autorisation de conduite correspond souvent à la durée du chantier : les chefs de chantier ont délégation pour délivrer les autorisations de conduite après une vérification de l’existence d’une fiche d’aptitude, d’une attestation de formation à la conduite en sécurité et après avoir donné les instructions nécessaires propres au site.Pour éviter d’avoir à renouveler l’autorisation de conduite pour chaque chantier, notamment en cas de chantiers de courte durée, une autorisation peut être délivrée « sous réserve de prendre connaissance des instructions à respecter sur le site, données par le responsable du chantier ».L'autorisation de conduite est établie et délivrée par l'employeur sur la base d'une évaluation des compétences du travailleur, et qui prend en compte les trois éléments suivants (article 3 de l'arrêté du 2 décembre 1998 relatif à la formation à la conduite des équipements de travail mobiles automoteurs et des équipements de levage de charges ou de personnes) :un examen d'aptitude réalisé par le médecin du travail ;un contrôle des connaissances et savoir-faire de l'opérateur pour la conduite en sécurité de l'équipement de travail (le CACES® est un des moyens de se conformer au contrôle des connaissances et du savoir-faire) ;une connaissance des lieux et des instructions à respecter sur le ou les sites d'utilisation.

De combien doivent se recouvrir les tubes de garde-corps au niveau des potelets ?

Nous vous conseillons un recouvrement de 40 cm au niveau des potelets, 20 cm de part et d’autre, recouvrement qui correspond au maximum de déformation autorisée lors des essais correspondant à la norme qui régit les garde-corps provisoires de chantier.

Dans le cadre d'un chantier de réhabilitation de bâtiment, le maître d'ouvrage peut-il prévoir dans son cahier des clauses techniques particulières la réutilisation d'éviers avec tampons bitumineux amiantés sur du mobilier neuf ?

Réutiliser des matériaux amiantés qui auraient été retirés va à l’encontre du principe énoncé par le décret n° 96-1133 du 24 décembre 1996 : interdire totalement l’usage de l’amiante.L’utilisation de l’amiante reste possible dans des cas très spécifiques et autorisés par arrêté ministériel (comme certains anciens matériels et véhicules agricoles par exemple), et les éviers amiantés n’en font pas partie. Par conséquent, en dehors de ces cas très spécifiques, la mise à disposition de produits amiantés déposés est interdite et est passible d’une peine d’amende (article 5 du décret).Une fois un produit amianté retiré, il est considéré comme un déchet dangereux et doit suivre les filières d’élimination appropriées.La DREAL Grand Est, dans son « Guide de gestion des déchets amiantés » (page 2), a précisé à ce sujet que « tous les déchets d’amiante sont des déchets dangereux même lorsqu’ils sont liés à des matériaux inertes. Ceux-ci ne peuvent être recyclés (il est interdit de réutiliser tout matériau contenant de l’amiante qui aurait été retiré et ce, quel qu’en soit l’usage) et doivent suivre une filière d’élimination adaptée (exutoires possibles : stockage, vitrification) ».Interdiction de réutiliser des éviers amiantésC’est également la position de l’OPPBTP : « La réutilisation de tout matériau contenant de l’amiante, y compris sous forme de déchets, est strictement interdite depuis le 1er janvier 1997 (décret 96-1133 du 24 décembre 1996) » (Ouvrage « Prévention du risque amiante - Rôle et responsabilité du donneur d'ordre », page 48).Il n’est donc pas possible pour le maître d'ouvrage de réemployer des éviers avec tampons bitumineux amiantés une fois que ceux-ci ont été déposés.Cette pratique irait par ailleurs à l'encontre de l’obligation du maître d'ouvrage d’appliquer les principes généraux de prévention prévus à l'article L4531-1 du Code du travail, et en particulier les principes n° 3 de combattre les risques à la source et n° 6 de remplacer ce qui est dangereux par ce qui n'est pas dangereux ou par ce qui est moins dangereux

Des artisans se demandent si le vinaigre blanc est efficace pour désinfecter les outils ?

Le vinaigre blanc n'a pas été recommandé pour désinfecter les outils. Il est recommandé d'utiliser des lingettes désinfectantes pour nettoyer les endroits où l'on pose les mains (boutons, poignées, manettes, etc...).