Je travaille dans un environnement hyperbare
Dans votre activité, vous êtes amené à travailler sous des pressions relatives supérieures à la pression atmosphérique. Vous êtes exposé à des risques spécifiques, en particulier pour la santé, qu'il faut réduire, voire supprimer, en adoptant les mesures adaptées.
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Solutions concrètes pour vous aider
Connaître les risques liés aux travaux en milieu hyperbare
Les travaux publics sous-marins, les percements de tunnels et le travail en caisson hyperbare peuvent entraîner des contraintes physiologiques importantes dues aux pressions élevées du milieu de travail. Le travail dans ces conditions expose à différents risques : gêne au niveau des oreilles, barotraumatismes, accidents biochimiques liés à la toxicité des gaz dissous en plus grande quantité dans le sang du fait de la pression (loi de Dalton), accidents de décompression, etc.
Assurez vous, avant toute chose, de l'aptitude médicale des opérateurs aux travaux en milieu hyperbare, établie par un bilan médical approfondi et un suivi par la médecine du travail. Tenez également compte des contre-indications telles que le fait d'avoir la sinusite.
Mettez en œuvre une démarche globale reposant sur l'évaluation des risques, la formation de l’équipe à la maîtrise de la pression et aux procédures d’intervention. Dotez-vous des EPI appropriés.
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Références juridiques
Afin d’encadrer de façon globale la réalisation d’activités hyperbares, le décret n°2011-45 du 11 janvier 2011 relatif à la protection des travailleurs intervenant en milieu hyperbare, est venu définir les modalités de réalisation des activités hyperbares, la classification de ces activités, les formations nécessaires, la composition des équipes etc.
Ce décret a évolué et a été complété par différents textes venant préciser les modalités de réalisation des activités, notamment du fait de leur classification en mention A (travaux hyperbares), mention B (interventions en milieu hyperbare) ou mention D (hyperbarie sèche).
Pour chaque mention, des modes de plongée, des formations et des règles administratives différentes existent. Ainsi, les entreprises réalisant des travaux hyperbares relevant de la mention A ou D doivent être certifiées (arrêté du 29 septembre 2017 relatif à la certification d'entreprises réalisant des travaux hyperbares).
Définition des méthodes de travail en milieu hyperbare
Un arrêté du 14 mai 2019 relatif aux travaux hyperbares effectués en milieu subaquatique (mention A) vient préciser les méthodes de travail en milieu hyperbare (les gaz et mélanges gazeux respiratoires, la durée des travaux, les procédures et moyens de décompression, les procédures de travail et procédures de secours, les équipements communs aux procédures et méthodes de travail).
Cet arrêté définit également les spécificités de chacune des méthodes de travail : la plongée au narguilé à partir de la surface, la plongée à partir de dispositifs émergés, les scaphandres autonomes.
Concernant les interventions de mention B, ces modalités sont précisées dans un autre arrêté également du 14 mai 2019.
Un arrêté du 12 décembre 2016 précise enfin les modalités de formation à la sécurité des travailleurs exposés au risque hyperbare, les conditions de certification des organismes de formation concernés et les conditions d'accréditation des organismes de certification.